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Cameroun : un chef de milice sécessionniste « neutralisé » par l’armée



L’armée camerounaise a neutralisé, dans la nuit du 28 au 29 février à Bamenda (Nord-ouest), 10 «terroristes sécessionnistes» dont un de leurs leaders, le «Général Fire Man». L’affirmation a été faite par le porte-parole du gouvernement, René Emmanuel Sadi.

 

Dans un communiqué, René Emmanuel Sadi indique que l’élimination de ces miliciens, parmi lesquels 3 femmes, a permis de récupérer un arsenal de guerre, un stock de cocaïne et de libérer un otage, M. Mungu Joseph, né vers 1968 à Mendankwe, capturé la veille lors d’un assaut séparatiste sur un chantier de construction d’un poste de commandement de l’armée.

 

Nombreuses sont les armes ainsi saisies. Elles sont notamment : 01 fusil d’assaut de type AK 47 ; 05 bonbonnes d’engins explosifs improvisés, déjà amorcés avec des batteries de motocyclettes ; 01 grenade défensive ; 03 armes de chasse calibre 12 ; 01 bande de munitions de calibre 7.62 ; 02 Boîtes chargeurs de fusils d’assaut M 21 ; plusieurs lots de munitions de divers calibres ; des centaines d’amulettes ; 01 stock de cocaïne ; 01 casque lourd et un gilet pare-balles appartenant au Soldat de 2ème Classe, Manga Folefack Arnauld Gautier, assassiné par les terroristes sécessionnistes. 02 Véhicules saisis ; 01 otage libéré.

 

Un assaut des plus tragiques ! En embuscade autour dudit site, leur assaut avait eu pour bilan la mort d’un soldat et d’un ouvrier. Condamnant sans réserve ces actes de terreur commis par des individus déshumanisés, qui sèment au quotidien l’effroi et la désolation dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le porte-parole du gouvernement camerounais M. Sadi a formellement démenti des «allégations totalement infondées et contraires à la réalité des faits», selon lesquelles l’armée aurait tué 15 personnes, dont 5 femmes et 5 enfants, lors de cette opération de ratissage.

 

Les exactions, imputées à l’armée dans la guerre sécessionniste, font bondir le pouvoir de Yaoundé ces dernières semaines, accusant les ONG de défense des droits humains de «propagande mensongère à travers les médias en ligne».

 

La situation est pareille à celle du 14 février dernier, qui a été objet de tuerie contre des civils dans la localité de Ngarbuh, toujours dans le Nord-Ouest. Une exaction dont les auteurs et le bilan demeurent un sujet de controverse entre les parties. D’ailleurs, le président Paul Biya a ordonné une enquête urgente. Et dans la même mesure, le quotidien à capitaux privés de langue anglaise The Guardian Post, édition de mardi, 9 soldats présumés mêlés à ces assassinats de masse sont actuellement aux arrêts.

 

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