L’opposant farouche du président de la République de Cameroun Paul Biya, Maurice Kamto, est en fin libre de ses mouvements. Le président du MRC pourrait circuler librement même si les charges contre n’ont pas été vidées.
Le gouvernement camerounais a décidé mardi de lever le blocus autour de la résidence Maurice Kamto, quelques jours après la tenue des élections régionales contestées par ce dernier il y a un peu plus de deux mois, nous apprend rfi.
A en croire au correspondant de rfi à Yaoundé, Polycarpe Essomba, « c’est en fin de matinée de ce mardi que la nouvelle est tombée ». Les policiers et gendarmes déployés aux entrées menant à la résidence de Maurice Kamto et devant les portes de celle-ci ont été invités à lever le siège, rapporte le média français.
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Ils étaient en permanence une vingtaine, et souvent un peu plus, qui se relayaient jour et nuit depuis plus de deux mois pour empêcher Maurice Kamto de se mouvoir hors de sa maison. Ainsi assigné à résidence de fait, toutes les visites à l’opposant étaient filtrées et la plupart interdites, a précisé rfi.
Débuté le 20 septembre, 2020, le blocus a coûté pour Maurice Kamto, qui ne recevait que ses avocats et quelques fois des membres de sa famille.
Ces élections régionales, qui étaient l’origine des hostilités se sont finalement tenues le 6 décembre « sans incident majeur » selon le gouvernement.
Après avoir atteint son objectif, le pouvoir du Cameroun a donc décidé de desserrer l’étau autour de son principal opposant.
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