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Cameroun : sous pression, voici ceux que Paul Biya peut sacrifier



Le président camerounais Paul Biya pourrait-il obéir la communauté internationale ? La question reste toujours posée. Il est présenté ces derniers temps comme le chef d’une armée qui massacre ses concitoyens.

Pour une fois, la communauté internationale dénonce à l’unanimité les atrocités commises dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Le président français Emmanuel Macron, longtemps cité comme l’homme qui couvre les crimes de Biya sort de son silence et descend publiquement le président camerounais à l’ouverture du Salon de l’agriculture à Paris.

« Je vais appeler la semaine prochaine le président du [Cameroun] Paul Biya et on mettra le maximum de pression pour que la situation cesse. Il y a des violations des droits de l’homme au Cameroun qui sont intolérables, je fais le maximum », a déclaré Emmanuel Macron, comme si l’octogénaire n’était pas déjà assez stressé.

Quelques jours après ces propos de Macron, l’ONG Human Right Watch, publie un rapport accusant clairement l’armée camerounaise d’avoir massacrer d’une vingtaine de femmes et enfants dans le Nord-Ouest du Cameroun.

A cela s’ajoute un rapport du sénat américain qui dresse une liste de sanctions qui visent les dirigeants camerounais. Paul Biya est plus que jamais isolé. Même ses pairs de l’Union Africaine se sont prononcés pour dénoncer les atrocités du 14 février.

Le président et son gouvernement qui avaient opté pour une dénégation des faits qui leurs sont reprochés sont en train de revoir leur copie.

Paul Biya a demandé un rapport sur ce qui s’est réellement passé le 14 février 2020 dans ce petit village du Nord-Ouest du Cameroun où ONG, prêtres et témoins évoquent des assassinats ciblés de femmes enceintes et des enfants.

Paul Biya a demandé que le nouveau rapport lui soit livré dans 8 jours au maximum. Le président de la République ne pouvant plus nier l’évidence, devrait trouver des boucs émissaires:

A) L’ancien inspecteur numéro un au siège de la gendarmerie nationale, qui a également travaillé comme superviseur de la campagne de sécurité routière, le général de brigade Ekongwesse Divine Nnoko , a été nommé le 6 décembre 2019, commandant de la 5e région de gendarmerie basée à Bamenda, au nord Région Ouest L’homme originaire de la région du Sud-Ouest, de la terre de Bakossi et ancien élève de l’EMIA du lot du «6 novembre 1982» a travaillé comme commandant de la 3e région militaire basée à Garoua. Il a travaillé à Buea, Yaoundé, puis au Nord, de retour à Yaoundé et maintenant à Bamenda.

B) Le gouverneur Adolphe Lele L’Afrique, de la région Ouest, est le représentant de Paul Biya dans la région Nord-Ouest, il commande toutes les forces et peut donner des directives et / ou annuler des missions. Son rôle dans le conflit en cours est vital. La région du Nord-Ouest a été témoin de près d’une demi-douzaine de scènes où beaucoup décrivent comme un massacre de la population par les forces gouvernementales. Dans de nombreux cas, les principales cibles principales des soldats ne sont généralement pas la véritable cible sur le terrain. Les civils ont souffert plusieurs d’une telle politique de la terre brûlée. Le Pinyin, Bum, Bali, Mile 90, Ngarbu et bien d’autres.

C) Le général de brigade Nka Valere , commandant la 5e région militaire conjointe basée à Bamenda, commande également les forces dans la région du Nord-Ouest. Il est originaire de la région Centre / Sud. Il a remplacé feu Jacob Kodji en tant que commandant par intérim de la 4e région militaire commune basée à Maroua en 2017, puis il est devenu commandant de la brigade au siège militaire de Yaoundé. Le diplômé de «Martin Paul Samba» à l’Académie de formation militaire, EMIA, après son installation le 24 décembre 2019, a déclaré qu’il allait s’occuper des combattants d’Ambazonia dans une semaine.

Avec Cameroun Magazine

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