Cette semaine débute du côté du Cameroun avec une très mauvaise nouvelle. De pauvres et honnêtes citoyens ont été massacrés. Selon les premiers bilans disponibles, 22 personnes ont été massacrées dans la zone anglophone, empreinte à une violence sans nom. Il y a également 14 enfants qui sont aussi passés de vie à trépas.

Dans le nord-ouest du Cameroun, dans une province peuplée par la minorité anglophone, un village a été attaqué par des hommes armés. Pour l’heure ces criminels ne sont pas encore identifiés.

Le drame s’est déroulé vendredi, aux environs de 14 heures, dans le village de Ntumbo. C’est l’information que donne James Nunan, chef du Bureau de la coordination des Affaires humanitaires (OCHA) de l’ONU pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Son équipe a recueilli « de nombreux témoignages » permettant d’établir ce bilan.

« Il y a un total d’au moins 22 morts, parmi eux 14 enfants, dont 11 filles et neuf âgés de moins de 5 ans, une mère enceinte et deux femmes qui portaient leurs bébés », a détaillé James Nunan.

Les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, deux provinces anglophones, sont en proie depuis trois ans par les combats entre l’armée et des rebelles séparatistes.

Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, l’un des deux principaux partis de l’opposition, a « condamné le massacre » de femmes et d’enfants, selon un communiqué.

« Le régime dictatorial » et « le chef suprême des forces de sécurité et de défense sont les premiers responsables de ces crimes » selon le parti.