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Cameroun : L’opposition veut boycotter les élections de 2020



Cameroun : L’opposition veut boycotter les élections de 2020

 

Le parti de Maurice Kamto, Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), annonce ce lundi 25 novembre, qu’il ne participera pas aux élections législatives et municipales de février 2020.

Convoqué par un décret du 10 novembre dernier, pour l’organisation au Cameroun le 9 février 2020, des élections législatives et municipales , le corps électoral, en occurrence les partis de l’opposition décident de ne pas y prendre part et de boycotter ce double scrutin.

Le président du MRC, le Professeur Maurice Kamto,  justifie la décision de son parti de boycotter ces élections. Il avance plusieurs raisons dont la situation de crise sécuritaire,  qu’il qualifie de « génocide » en cours dans les régions anglophones du Nord-ouest et Sud-ouest du Cameroun.

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Selon lui, organiser des élections dans ce climat délétère, serait confirmer la partition du pays et minimiser le génocide dans cette partie du pays avec plus de 3000 morts déjà et près d’un million de déplacés.

La seconde raison évoquée est celui du code électoral, dont il dit « …taillé sur mesure, pour favoriser le RDPC, parti au pouvoir ». Pour le leader du MRC, tant que la loi électorale n’est pas révisée, les mêmes causes produiront les mêmes effets et le pays sera inéluctablement plongé une nouvelle fois, dans une contestation des résultats électoraux, après celle de l’élection présidentielle d’octobre 2018.

Le MRC n’est pas le seul parti à prôner ainsi le boycott des deux scrutins du 9 février 2020. Le mouvement « Convergence panafricaine » du président Mbamy de Fochada veut aussi faire pareil. Il avait déjà publié une déclaration dimanche 24 novembre, invitant au boycott général de ces échéances électorales au Cameroun, jusqu’à la révision du code électoral, pour le rendre consensuel et la résolution définitive des crises qui secouent sept des dix régions du pays.

En plus, depuis la convocation du corps électoral, les militants des partis d’opposition dénoncent  plusieurs irrégularités dans le processus électoral.  Ils dénoncent aussi les obstacles administratifs dressés sur le parcours de préparation de leurs dossiers de candidature. Notamment le refus de signature des pièces exigibles, par les Magistrats, responsables de l’administration.

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