Le porte parole du gouvernement avait, en effet, tenu une conférence de presse au lendemain de la vidéo fortement relayée sur les réseaux sociaux montrant des soldats camerounais qui exécutaient des femmes et des enfants. Ladite vidéo avait provoqué l’indignation et une forte colère des internautes.

Le ministre de la Communication, porte parole du gouvernement, avait tenu une conférence de presse en début de soirée au cours de laquelle il avait démenti le fait que ces actes barbares et inhumains soient attribués aux soldats camerounais. Pour Issa Tchiroma, il s’agit simplement de la manipulation, d’un moyen utilisé par les ennemis du Cameroun pour déstabiliser ce pays d’Afrique centrale.

C’est à la suite de cette sortie médiatique du ministre, que Claudy Siar a tenu à exprimer la dénégation du Cameroun dans cette affaire. Pour l’animateur de RFI, si les soldats en question ne sont pas des Camerounais, il faudra que les autorités camerounaises apportent des preuves de ces déclarations.

« Si ce ne sont vraiment pas les soldats camerounais, il faut que les autorités camerounaises y apportent la preuve. Les puissants de ce continent ne se rendent pas compte que le début de la révolution, une envie de la révolution, c’est ce qui va se passer ».

Claudy Siar s’appuie sur un rapport d’Amnesty International qui indique que les soldats qui ont exécuté les femmes et enfants, parmi lesquels un bébé étaient des soldats camerounais.

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