Dans le cadre d’une récente répression contre la dissidence, les autorités camerounaises ont arrêté Junior Ngombé, un jeune activiste, à la suite d’une vidéo virale dans laquelle il critiquait le gouvernement. Ngombé a été arrêté le mercredi 24 juillet et est actuellement détenu au Secrétariat d’État à la Défense (SED) à Yaoundé.

Une vidéo virale déclenche l’arrestation de Junior Ngombé

L’arrestation du jeune activiste est survenue peu de temps après qu’il a publié une vidéo sur les réseaux sociaux, réagissant à l’arrestation et à l’extradition de son collègue activiste Steve Akam du Gabon vers Yaoundé. Dans la vidéo, Ngombé a mis le gouvernement au défi d’accueillir les voix dissidentes pour améliorer la gouvernance. Il a souligné que les Camerounais ont élu les responsables et qu’ils ne sont pas des ennemis de l’État.

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L’arrestation a suscité une vague de réactions de divers secteurs de la société. Le bassiste camerounais de renom Richard Bona a exprimé sa consternation, remettant en question la peur du gouvernement envers les jeunes voix. Il a exigé de connaître les raisons de l’arrestation de Ngombé et a critiqué les autorités pour leurs actions.

Réactions politiques

Maurice Kamto, président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), a également condamné l’arrestation. Dans un communiqué publié le vendredi 26 juillet, Kamto a exhorté le président Paul Biya à ordonner la libération immédiate de Ngombé. Il a mis en garde contre la tendance croissante du gouvernement à réprimer la dissidence, appelant à mettre fin à cette « dérive rampante ».

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Les dirigeants de l’opposition et les groupes de la société civile se mobilisent pour la libération de Junior Ngombé, considérant son arrestation comme une tentative flagrante d’étouffer la liberté d’expression et la critique politique. Ils soutiennent que de telles actions portent atteinte aux principes démocratiques que le gouvernement prétend défendre.

L’arrestation de Junior Ngombé jette la lumière sur la tension actuelle entre le gouvernement camerounais et les militants qui militent pour une meilleure gouvernance. Les appels à sa libération se font de plus en plus forts et la communauté internationale suit de près, avec des inquiétudes concernant les droits de l’homme et la liberté d’expression au Cameroun.