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Cambodge : Une fille de 17 ans vendue par son frère



L’AFP qui rapporte l’information décrit le triste sort d’une jeune fille Cambodgienne appelé Nary. Comme d’autres filles de son pays, Nary a été vendue à l’âge de 17 ans par son frère.

Elle a été mariée de force à un chinois en échange d’une somme de 3000 dollars. Malheureusement pour elle, les choses se sont mal terminées après un an et demi de mariage. Nary est donc retournée en famille afin de s’occuper de son enfant abandonné par le géniteur.

Dans les clauses du contrat de mariage, le mari chinois a fait changer son prénom avant le mariage. Il a déboursé 10.000 dollars dont 3.000 ont fini dans la poche du frère de la jeune femme, qui ne lui a rien reversé, les 7.000 restants ont été distribués entre les différents intermédiaires.

Après les différents accords, Nary a été emmenée avec plusieurs autres filles dans la même situation qu’elle, dans une maison à la rencontre de leurs époux.

« Ma famille est pauvre et je devais les aider en épousant un Chinois. Alors j’y suis allée », raconte Nary à l’AFP.

« Nous avons été emmenées dans une maison où d’autres Cambodgiennes attendaient (…) Quelques jours plus tard, des Chinois sont venus faire leur choix. On m’a promis de l’argent que je n’ai jamais reçu. En plus celui à qui j’ai été mariée avait été présenté comme un beau et riche médecin. Une fois devant le fait accompli, il s’est avéré être un ouvrier du bâtiment ».

Le mariage de Nary a implosé un mois après la naissance de son bébé. La grand-mère de l’enfant a interdit brusquement à sa belle-fille de l’allaiter. Elle “ne me laissait pas le tenir ni même le voir”, relate la jeune femme.

La famille a demandé le divorce et Nary a quitté le domicile conjugal, trouvant un emploi dans une usine de verre voisine. Mais son visa ayant expiré, elle a été arrêtée et envoyée dans un centre de rétention pendant un an, avec des dizaines de femmes vietnamiennes et cambodgiennes, piégées dans des situations similaires.

Libérée, elle est parvenue à retourner au Cambodge où elle travaille dans une usine de confection.

Mais elle n’a jamais revu son enfant.

Le pays compte aujourd’hui un surplus de quelque 33 millions d’hommes et le déficit de femmes pousse de plus en plus de célibataires chinois à chercher une épouse de l’autre côté des frontières.

Crédit photo : La croix

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