Le 15 février dernier, lors du conseil des ministres, les ministres togolais ont adopté un décret qui établit les conditions pour la pose du câble sous-marin à fibre optique à travers le pays.

Le décret inclut également les processus d’obtention des autorisations et des certificats requis pour la construction des stations d’atterrissage et la pose des câbles. L’objectif de ce cadre réglementaire est de dynamiser les activités économiques du Togo grâce à la digitalisation des services et à la mise en œuvre du projet Equiano, le nouveau câble sous-marin de Google.

Le projet Equiano au Togo se décompose en deux phases : la construction du câble et sa gestion, ainsi que la revente de la capacité internationale aux FAI, au Togo et dans les pays voisins. Le gouvernement a souligné que la mise en place de ce décret contribuera notamment à la protection de l’environnement marin et garantira que l’activité se déroulera conformément aux normes de sécurité et à la souveraineté maritime du pays.

Le projet Equiano pour la révolution numérique du Togo

Ainsi, ce décret est un élément clé pour la réussite du projet Equiano au Togo, qui vise à améliorer l’accès à Internet haut débit et à renforcer la connectivité numérique dans la région. En effet, l’installation du câble sous-marin à fibre optique permettra d’accélérer la transition numérique du pays et de renforcer l’infrastructure de télécommunications. Cela ouvrira également de nouvelles opportunités pour le secteur des TIC au Togo, en créant des emplois et en stimulant la croissance économique.

En fixant des conditions claires pour la pose du câble sous-marin à fibre optique et en garantissant le respect des normes de sécurité et de protection de l’environnement, le gouvernement togolais s’engage à mettre en place une infrastructure de télécommunications robuste et durable. Cette initiative contribuera à la transformation numérique du pays et à la création d’une économie numérique compétitive dans la région.