Le régime Evariste Ndayishimiye poursuit son challenge diplomatique. Ce vendredi 9 avril, le gouvernement burundais a échangé avec l’Union Européenne et les ambassadeurs de ses Etats membres au Burundi.

D’après le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération au Développement, les deux parties « ont échangé sur la feuille de route mise établie par la partie burundaise sur le climat des affaires ainsi que d’autres sujets d’intérêt commun et les engagements mutuels dans le cadre de la normalisation de leurs liens bilatéraux ».

Sentiment de satisfaction de part et d’autre

Dans une publication sur sa page twitter, le ministère burundais des Affaires étrangères explique que « cet échange intervient dans le cadre de la normalisation de leurs liens bilatéraux ». Après ces assises, Claude Bochu, ambassadeur de l’Union Européenne au Burundi a salué « le climat chaleureux et constructif de ce dialogue politique », peut-on lire sur sa page.

En effet, c’est après l’ascension d’Evariste Ndayishimiye à la magistrature suprême que Gitega et l’Union Européenne ont enclenché le rapprochement diplomatique. En février dernier, le gouvernement burundais, par le truchement de son ministre des Affaires étrangères, Albert Shigiro, et l’Union Européenne, ont eu une première rencontre en vue de statuer sur l’état de « leurs relations d’amitié et de coopération ».

Vers la poursuite des échanges

Selon l’esprit de la publication du ministère burundais des Affaires étrangères, cette deuxième réunion a été convoquée par l’Union Européenne. A l’issue de ces assises, « les deux parties se sont convenues de poursuivre les échanges afin de déboucher sur des résultats concrets », explique la même source.

Par ailleurs, notons que ces échanges entre les deux parties, s’inscrivent également dans le cadre du respect de l’accord de Cotonou ; ce document général qui définit les relations entre l’Union Européenne et le pays des Caraïbes, du Pacifique ainsi que d’Afrique.