Au Burundi, l’ancien ministre Alain-Guillaume Bunyoni a été arrêté pour des raisons qui n’ont pas été clairement révélée. Depuis quelques semaines, il était activement recherché par la police. Alain-Guillaume Bunyoni a été demis de ses fonctions de premier ministre le 7 septembre dernier par Evariste Ndayishimiye, le chef de l’État.
Depuis un moment, la nouvelle de son arrestation s’est rependue comme une trainée de poudre. La Commission nationale indépendante des droits de l’Homme (CNIDH) a confirmé l’information sur Twitter.
Ladite commission a visité le général Alain Guillaume Bunyoni dans le but de discuter avec lui. « Il se porte bien. Il n’a subi aucun acte de torture ou tout autre abus, depuis son arrestation », a affirmé la CNIDH dans un tweet.
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Au Burundi, Bunyoni est l’un des généraux les plus puissants
Il convient de rappeler que quelques jours avant cette arrestation, le président burundais dans un discours a fait allusion un coup d’État. Selon lui, des personnes qui se croient toutes-puissantes ont l’intention de « saboter » et ainsi de le renverser au pouvoir.
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Le général Bunyoni pendant longtemps occupait une place de choix au sein du régime. Depuis la crise qui a eu lieu en 2015, il est considéré comme le N°2 du régime actuel. Par conséquent, il est l’un des généraux les plus puissants du pays. « C’est chef de file des durs parmi les généraux œuvrant dans les coulisses du pouvoir. », écrit une source médiatique.
Mais pourquoi cette arrestation ? C’est la grande question en suspens…