Le bilan est alarmant. Cette  nouvelle attaque qui a eu lieu dans la région du Sahel au Burkina Faso a causé la mort de plus de 100 personnes. Des civils, des militaires ainsi que  des terroristes ont été tués selon les sources sécuritaires.

Au Burkina Faso, les assaillants s’en sont pris, mercredi, à un convoi militaire escortant des civils dans le nord du pays. L’attaque s’est déroulée sur l’axe Dori-Aribinda, à 25 kilomètres de la ville de Gorgadji (Nord).

Les  forces de défense et de sécurité et les volontaires pour la défense de la patrie (VDP)  étaient en mission de sécurisation des civils qui rejoignaient Aribinda. Après avoir quitté Dori, le convoi a été attaqué frontalement par des hommes armés, selon les informations.

47 personnes dont 30 civils, 14 soldats et trois supplétifs de l’armée (VDP) ont été tuées dans cette  attaque menée par des djihadistes présumés contre le convoi militaire, escortant des civils. On signale aussi que les soldats ont abattu 58 terroristes.

« Un convoi mixte composé de civils, d’éléments des forces de défense et de sécurité (FDS) et de volontaires pour la défense de la patrie (VDP) a été la cible d’une attaque terroriste à 25 km de Gorgadji (Nord), au cours de laquelle 30 civils, 14 soldats et 3 VDP ont été tués », a annoncé le ministère burkinabé de la communication.

Conscient de la situation, le père de la nation,  Roch Marc Christian Kaboré a décrété un deuil national de trois jours à compter de jeudi pour rendre hommage aux 47 personnes tuées.

« Un deuil national de 72h, allant du jeudi 19 août à minuit au samedi 21 août à 24h est observé sur toute l’étendue du territoire national, en mémoire des victimes de l’attaque perpétrée par des individus armés non identifiés », souligne un décret.

« Durant cette période, les drapeaux sont mis en berne sur tous les édifices publics et dans les représentations du Burkina Faso à l’étranger […] les réjouissances populaires, les manifestations à caractère récréatif sont interdites », selon le texte.

Pays en Afrique de l’ouest, le Burkina Faso est en proie depuis 2015 à des attaques djihadistes régulières et meurtrières, en particulier dans les régions du nord et de l’est, comme ses voisins le Mali et le Niger.

Ces attaques, souvent couplées à des embuscades et attribuées aux groupes djihadistes affiliés au groupe Etat islamique (EI) et à Al-Qaïda, ont fait plus de 1 500 morts et contraint plus de 1,3 million de personnes à fuir leurs foyers.