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Burkina : François Compaoré sera bientôt extradé



En juin 2019, la justice française s’est prononcée en faveur de l’extradition de François Compaoré vers le Burkina. Depuis, le frère cadet de Blaise Compaoré attend la signature du décret d’application de cette décision.

La justice de son pays souhaite l’entendre dans l’affaire de l’assassinat, le 13 décembre 1998, du journaliste Norbert Zongo. François Compaoré, qui a toujours nié y être mêlé, se dit victime d’un acharnement judiciaire et politique.

Le 5 décembre 2018, la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris avait autorisé l’extradition de Compaoré vers Ouagadougou, où le dossier Zongo, classé en 2003 après un non-lieu en faveur du seul inculpé, a été rouvert à la faveur de la chute de Blaise Compaoré.

Journaliste d’investigation reconnu et directeur de l’hebdomadaire L’Indépendant, Norbert Zongo avait été assassiné le 13 décembre 1998, alors qu’il enquêtait sur le meurtre du chauffeur de François Compaoré. Sa mort avait provoqué une profonde crise politique au Burkina Faso.

Le journaliste, âgé de 49 ans, auteur de plusieurs enquêtes retentissantes dénonçant une mauvaise gouvernance sous le régime Compaoré, avait été tué avec trois de ses compagnons. Les quatre dépouilles avaient été retrouvées calcinées dans le sud du pays.

A 66 ans, François Compaoré reste un membre influent du Congrès pour la démocratie et le progrès et reçoit des Burkinabè à son domicile parisien où il vit depuis son arrestation, en octobre 2017, à l’aéroport Charles de Gaulle.

Il avait été arrêté à l’aéroport parisien Charles-de-Gaulle en octobre 2017 en exécution d’un mandat d’arrêt émis par les autorités de Ouagadougou. Dans son arrêt, la cour de cassation a estimé que la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Paris avait demandé aux autorités burkinabè divers éléments complémentaires, afin de savoir si Compaoré bénéficierait des garanties fondamentales de procédure, des droits de la défense et d’un procès équitable.

En décembre dernier, Luc Hallade, l’ambassadeur de France au Burkina, avait assuré à des journalistes venus lui exprimer leur mécontentement face à la lenteur de la procédure que le décret d’extradition serait bientôt signé.

Les avocats de François  Compaoré ont déjà annonce que, si tel était le cas, ils déposeraient un recours devant le conseil d’Etat,  ce qui retarderait de quelques mois encore l’éventuel départ de leur client pour Ouagadougou.

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