Djibrill Bassolé s’est adressé au président Roch Marc Christian Kaboré du Burkina Faso, dans une lettre écrite depuis sa cellule de prison, où il purge une peine de dix ans depuis son arrestation pour tentative de coup d’Etat.

Dans cette lettre que le général Djibrill Bassolé a adressée au président burkinabé le 26 novembre dernier, il proteste contre les accusations portées sur sa personne en ce qui concerne les attaques terroristes que subit le pays depuis plusieurs années déjà.

En effet, certains responsables du parti au pouvoir l’accusent d’être de mèches avé les terroristes qui attaquent le pays. Tout en niant ces accusations, le général Bassolé demande au président de la république de faire taire ce qu’il appelle « une cabale » contre sa personne, de « calmer ce qui semble être un jeu politicien » et de « ramener à la raison les auteurs de ces accusations récurrentes sans fondement », rapporte RFI.

« De telles accusations si on n’y prend garde, prévient l’ex-ministre des Affaires étrangères, auront pour seules conséquences d’éloigner le pays de l’adoption de solutions efficientes dans la lutte contre le phénomène terroriste », affirme le général. Il demande donc à ses détracteurs de saisir la justice s’ils ont la preuve de sa participation aux attaques. De même, le général exprime ses regrets de ne pas pouvoir mettre son expérience à l’œuvre pour aider l’armée à combattre les terroristes.

Pour finir, le général a profité de l’occasion pour demander au président, à être autorisé à quitter le pays pour recevoir des soins médicaux avant de revenir faire face à la justice, indique RFI.