Ce vendredi matin, l’ambassadeur du Ghana au Burkina Faso a été convoqué d’urgence, suite aux propos du président Nana Akufo-Addo. Le président s’était exprimé sur la prétendue présence du groupe paramilitaire Wagner en terre burkinabé.
En plus de cela, le président avait déclaré que le groupe s’est fait attribuer une mine dans le sud du pays, en guise de paiement.
Au sortir des pourparlers, il ressort que le Ghana a joué la carte de l’apaisement. Le diplomate ghanéen a expliqué que les propos du président n’avaient pas pour objectif de condamner le pays confrère, et encore moins de semer le trouble dans les esprits.
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Commandez MaintenantIl s’agissait d’une stratégie devant contribuer à attirer l’attention des partenaires vers le pays du sahel. Aussi, Boniface Gambila Adagbila a précisé que le président s’était exprimé au conditionnel.
Du côté du Faso, le ministre délégué chargé de la Coopération régionale, pour sa part, a clairement fait savoir la désapprobation du gouvernement face à la déclaration du président ghanéen. Les autorités bµrkinabés ont estimé que le Ghana pouvait entreprendre une démarche afin d’avoir les réelles informations.
« Les deux parties ont convenu qu’il est important que les pays africains, en particulier ceux de la sous-région, travaillent à renforcer davantage leurs liens de solidarité et confraternité » a précisé précise le ministère.