Le président de transition du Burkina Faso, le lieutenant-colonel Paul-Henry Sandogo Damiba, rend hommage aux soldats tués au combat.
Samedi 21 mai, une attaque sanglante a eu lieu contre un détachement militaire à Bourzanga, une localité de la province du Bam, dans la région du centre-nord du Burkina Faso, armé d' »un large afflux de terroristes ». L’attaque meurtrière a coûté la vie à cinq soldats et en a blessé 10 autres dans les combats. Même avec des informations selon lesquelles 35 terroristes ont été tués, ce fut une très lourde perte.
Au lendemain du drame, le lieutenant-colonel Paul-Henry Sandogo Damiba, le chef de la junte au pouvoir, s’est rendu sur les lieux du drame pour saluer et remonter le moral des soldats après une tournée dans l’ouest du pays. Obliger. « Nous sommes venus ici ce matin après les attentats d’hier pour témoigner de la satisfaction et de la reconnaissance de tout le personnel de défense au nom du gouvernement et de l’ensemble du pays », a déclaré le président de transition.
« En dehors de la victoire d’aujourd’hui, chacun de vous doit rester engagé et déterminé », a insisté le dirigeant, soulignant que « les événements d’hier à Burzanga montrent que l’ennemi n’est en aucun cas supérieur à nous. L’ennemi a certainement des effectifs, des moyens matériels et des soutiens ». ressources, mais pas une nation unie. »
Les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso sont en difficulté. Surtout après la prise du pouvoir par la junte, après le renversement de l’ancien président Roch-Marc Christian Kaboré. Face à la montée du terrorisme dans l’état des honnêtes gens, ce dernier a été écarté faute de résultats. Seulement, depuis le putsch, les attaques en cascade dans les rangs de l’armée semblent s’être aggravées, souvent avec les endeuillés. En témoigne l’attaque de samedi, qui a tué cinq soldats.