Le 26 juin 2019, le général Djibrilll Bassolé avait été admis au Centre Hospitalier Universitaire de Tengandogo. C’est le même endroit où il est de nouveau admis ce mercredi 15 janvier à cause de ses interminables maux de ventre. Djibrilll Bassolé s’est fait plusieurs fois hospitalisé pour un mal qui ne peut pas se soigner au Burkina Faso. Il est toujours en attente d’une évacuation sanitaire à l’extérieur pour se faire soigner.

En rappel, le général est condamné à dix ans de prison ferme « pour son implication » dans le putsch de septembre 2015. Après sa condamnation, il connaît des soucis de santé depuis quelques années. D’où sa demande maintes fois réitérée auprès des autorités burkinabè pour aller se soigner à l’extérieur. Mais, une demande qui est jusqu’alors sans retour.

Ses proches aussi ont plusieurs fois attiré l’attention des autorités sur la détérioration de l’état de santé du dernier chef de la diplomatie du régime du président Blaise Compaoré. Dans un courrier daté du 2 août 2019, Seidou Ouédraogo, le président du tribunal militaire, a accusé réception de la demande d’autorisation de voyage que lui a adressée le général Djibrill Bassolé. Les avocats du général ont également produit un rapport médical attestant que son état de santé nécessite une prise en charge dans un centre d’oncologie spécialisé.

Ses conseils ont plaidé par courrier le 24 mai 2019 auprès d’Emmanuel Macron pour que leur client puisse être soigné en France. En attendant que son autorisation de sortie du territoire (et non d’évacuation sanitaire) soit approuvée, ses proches se disent prêts à assumer les dépenses liées à son traitement.