En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Le Burkina Faso expulse les correspondantes des journaux Français Le Monde et Libération



Samedi, les correspondantes des quotidiens Le Monde et Libération ont été sommées de quitter, dans les 24 heures, Ouagadougou, sans aucun motif fourni. Il s’agit de Sophie Douce et Agnès Faivre.

Leurs rédactions ont annoncé ce dimanche qu’elles avaient été expulsées du pays des hommes intègres, le samedi 01 avril 2023.

Les deux médias français qualifient cette expulsion d’« inacceptable » et « arbitraire ». Sophie Douce et Agnès Faivre ont été convoquées, vendredi, à la sureté nationale et après, il leur a été demandé de quitter dans les 24 heures, le territoire burkinabé.

La sûreté d’État a sommé samedi Sophie Douce et Agnès Faivre de quitter Ouagadougou dans les 24 heures, sans fournir de motif.

« Notre correspondante au Burkina Faso, Sophie Douce, vient d’être expulsée du pays (…) en même temps que sa consœur de Libération, Agnès Faivre», précise Le Monde

 Jérôme Fenoglio, le directeur du quotidien, « demande aux autorités locales de revenir au plus vite sur ces décisions et de rétablir sans délai les conditions d’une information indépendante dans le pays ».

Libération pour sa part a écrit : « La sanction est tombée et, avec elle, la confirmation que la liberté de la presse au Burkina Faso est lourdement menacée ».

Le média français indique que sa correspondante ainsi que sa consœur sont arrivées dimanche matin à Paris. Pour Libération, Les 02 journalistes travaillaient en toute intégrité et légalité avec des visas ainsi que des accréditations valables délivrées par le gouvernement burkinabè.

Selon le quotidien français, le renvoi des deux correspondantes est dû à la publication du 27 mars qui a déplu au gouvernement de la transition.

 « La publication le 27 mars de l’enquête (…) sur les circonstances dans lesquelles a été filmée une vidéo montrant des enfants et adolescents exécutés dans une caserne militaire, par au moins un soldat, avait évidemment fortement déplu à la junte au pouvoir au Burkina Faso ».

Jean-Emmanuel Ouédraogo, porte-parole du gouvernement burkinabè, avait réagi en qualifiant la publication sur l’enquête comme des « manipulations déguisées en journalisme pour ternir l’image du pays des Hommes intègres ».

 Le porte-parole avait ajouté que l’armée agit « dans le strict respect du droit international humanitaire ». Aussi faut-il rappeler que quelques jours avant cette nouvelle expulsion, La diffusion de France 24 au Burkina avait été suspendue sur toute l’étendue du territoire.

Rejoignez DOINGBUZZ PREMIUM

Découvrez un monde de contenus exclusifs et d'opportunités.

Accédez Maintenant

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT
Mots-clés associés à l'article :

Newsletter

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en premier !