Dans la nuit du mercredi 29 mars au 30 mars, la population du centre-ville de Ouagad0ugou a été prise d’une panique. Des tirs d’armes lourdes ont été entendus dans la capitale du Burkina Faso, au quartier Koulouba dans le sillage de la présidence.

Suite à cela, les partisans du capitaine Ibrahim Traoré sont descendus dans les rues (vers la présidence) « pour protéger le pouvoir du capitaine Traoré ».

Alors que certains évoquent un véhicule qui aurait forcé une barrière, l’activiste Ibrahima Maïga, proche du chef de la transition, a déclaré qu’il s’agissait juste des tirs de sommations.

L’État-major du Faso se prononce

Sur sa page Facebook, l’État-major a fait savoir que « les tirs entendus dans le centre-ville de Ouagadougou sont des tirs de sommations qui visaient à alerter un usager imprudent ». « L’armée invite donc les populations au calme et à vaquer paisiblement à leurs occupations ».

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