Les troupes françaises engagées dans une mission anti-jihadiste ont tué au Burkina Faso 40 terroristes. Ces derniers sont liés aux attentats meurtriers perpétrés cette semaine au Bénin voisin, dont un Français a été victime.
Mardi 08 février, une patrouille qui tentait de débusquer des braconniers et une autre ont été frappées par deux bombes en bord de route. L’attaque a tué cinq gardes forestiers, un fonctionnaire du parc, un soldat et un formateur français, selon un bilan du gouvernement béninois.
Deux jours plus tard, une troisième patrouille a touché un explosif. Un autre fonctionnaire du parc a été tué. Ce bilan est le plus meurtrier des récentes attaques subies par le Bénin, les États côtiers d’Afrique de l’Ouest étant confrontés au débordement des pays du Sahel aux prises avec les djihadistes.
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Commandez MaintenantLa France a déclaré jeudi qu’elle avait ouvert une enquête car un citoyen de 50 ans figurait parmi les personnes tuées dans une « attaque terroriste » dans le parc. Il faisait partie des neuf personnes tuées cette semaine lors de deux attaques dans le parc national du W, une réserve naturelle située dans le nord du Bénin, à la frontière du Niger et du Burkina Faso.
La force Barhane conduite par la France dans la région du Sahel a « engagé ses capacités de renseignement aérien pour localiser le groupe armé » responsable des attaques, avant de procéder jeudi 10 février dernier à des frappes aériennes qui ont tué 40 djihadistes, a indiqué le commandement général de l’armée.
Le Bénin a longtemps été l’un des pays les plus stables d’Afrique de l’Ouest, où les militants du groupe État islamique et d’Al-Qaida menacent les pays du Sahel. Des bandes de contrebandiers criminels opèrent également le long de sa frontière.
En janvier, deux soldats béninois ont été tués lorsque leur véhicule a heurté une bombe artisanale dans la région de l’Atakora (nord).