Le gouvernement du Burkina Faso, actuellement sous un régime militaire depuis 2022, a annoncé la convocation d’assises nationales les 25 et 26 mai à Ouagadougou. Ces assises réuniront divers représentants de la société pour délibérer sur la suite à donner à la transition en cours, qui doit se terminer le 1er juillet 2024, selon une charte adoptée en octobre 2022.
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L’objectif de ces assises est de permettre aux forces vives de la nation, y compris la société civile, les partis politiques et les Forces de défense et de sécurité (FDS), de faire le bilan des mois écoulés et de décider de la direction à prendre pour l’avenir politique du pays. Cette initiative intervient dans un contexte marqué par une spirale de violences terroristes depuis 2015, ayant déjà provoqué deux coups d’État en 2022.
Il est convoqué des assises nationales les 25 et 26 mai à Ouagadougou à partir de 8h (GMT et locales) dans la salle de conférence de Ouaga 2000″, indique un communiqué lu à la télévision nationale (RTB), signé par le ministre de l’Administration territoriale, Émile Zerbo.
« Lesdites assises permettront aux représentants des forces vives de la nation de délibérer sur la suite à donner à la transition, dont la durée impartie par la charte du 14 octobre 2022 court jusqu’au 1er juillet 2024 », a-t-il précisé.
Le premier coup d’État a porté le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba au pouvoir, renversant ainsi le président élu Roch Marc Christian Kaboré. Cependant, le capitaine Ibrahim Traoré, qui a renversé le lieutenant-colonel Damiba, a exprimé son intention de respecter l’engagement de son prédécesseur en organisant des élections à l’été 2024. Cependant, le régime actuel a souligné que la priorité reste la sécurité nationale, même si cela signifie retarder les élections prévues.