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Scandale au Burida : Bailly Spinto et Aicka Koné dénoncent un partage illégal des revenus

Scandale Au Burida : Bailly Spinto Et Aicka Koné Dénoncent Un Partage Illégal Des Revenus

Dans une interview choc, le vétéran de la musique ivoirienne, Bailly Spinto, a levé le voile sur les pratiques douteuses du Bureau Ivoirien des droits d’auteurs (Burida).

Le chanteur a révélé que les revenus destinés aux artistes étaient détournés au profit des artistes en vogue à l’instar de Didi B, suscitant ainsi une vague d’indignation dans le milieu artistique.

Bailly Spinto et Aicha Koné pointent du doigt les dérives du Burida

Bailly s’est ouvertement interrogé sur le partage obscur des revenus effectué par le Burida, dénonçant le manque de transparence dans la distribution des fonds. Selon lui, de nombreux artistes, y compris la talentueuse Aicha Koné, ont également exprimé leur mécontentement face à cette situation.

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Le vétéran de la musique a vivement critiqué le manque d’équité dans le traitement des droits d’auteur, affirmant que le Burida considère à tort que des artistes tels que lui n’ont plus droit à une juste rémunération. Bailly souligne l’injustice qui persiste, car ce sont ses chansons qui sont utilisées pour les karaokés et autres activités sans qu’il en bénéficie équitablement.

Les artistes ivoiriens privés de leurs droits d’auteur ?

“Le Burida s’est enfermé dans sa bulle et on ne sait pas ce qu’elle partage. On ne sait pas à qui il donne, parce que le Burida pense que les chanteurs comme nous, on a plus droit à de l’argent au Burida. Ce qui est faux. Moi n’est plus droit à avoir de l’argent au Burida ? Pourquoi ? Les karaoke que les gens font ici, c’est de Bailly Spinto qu’ils prennent pour le faire.

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Les petits agents du Burida, ils ont tous des bagnoles, ils se sont tous mis à flot au Burida avec nous sous. Je suis obligé de me battre pour que ma retraite tombe dans ma banque. Les répartitions sont mal partagées. Tout est flou. Mal partagé, on ne reçoit plus de droit d’auteur. Je ne sais plus depuis quand mais je ne reçois plus de droit d’auteur. Aicha Kone s’est plaint la dernière fois. Quand tu reçois, c’est 10.000 Fcfa, 100.000 Fcfa, c’est ce que nous on va recevoir comme droit d’auteur ? C’est petit quand même », a déclaré Bailly Spinto.

Ce scandale au Burida soulève de nombreuses interrogations sur la gestion des droits d’auteur en Côte d’Ivoire. Les artistes se sentent lésés et déplorent l’absence de transparence dans le système de répartition des revenus générés par leurs créations artistiques.