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Le groupe BRICS, qui a été créé en 2009, est composé de cinq pays émergents : Brésil, Russie, Inde, Chine et Afrique du Sud. Ce bloc économique représente près de 40% de la population mondiale et plus de 25% du PIB mondial.

Cependant, récemment, deux pays africains ont été ajoutés à cette liste, élargissant ainsi le pouvoir et l’influence du groupe. Il s’agit de l’Égypte et de l’Algérie, deux pays de l’Afrique du Nord qui ont connu une croissance économique remarquable au cours des dernières années.

L’Égypte, avec une population de plus de 100 millions d’habitants, est le pays le plus peuplé du monde arabe. Il dispose également d’une situation géographique stratégique, reliant l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Europe. L’économie égyptienne s’est développée rapidement ces dernières années, avec une croissance annuelle d’environ 5%.

De son côté, l’Algérie est le plus grand pays d’Afrique et du monde arabe. Il possède d’importantes réserves de pétrole et de gaz naturel, ce qui en fait l’un des principaux exportateurs d’énergie. L’économie algérienne a connu une croissance solide grâce à l’industrie pétrolière et gazière, mais le pays cherche désormais à diversifier son économie pour réduire sa dépendance aux hydrocarbures.

L’ajout de l’Égypte et de l’Algérie au groupe BRICS renforce la position de l’Afrique dans l’économie mondiale. Ces deux pays ont déjà des relations commerciales solides avec les membres actuels du BRICS, et leur adhésion au groupe devrait stimuler davantage les échanges commerciaux et les investissements.

De plus, cela offre également de nouvelles opportunités pour les pays africains de renforcer leur coopération régionale et de promouvoir le développement économique. L’Égypte et l’Algérie peuvent partager leurs expériences et leurs bonnes pratiques avec d’autres pays africains membres de l’Union africaine (UA), contribuant ainsi à la réalisation des objectifs de développement durable fixés par l’UA pour 2030.

Cependant, l’adhésion à BRICS ne vient pas sans défis. L’économie égyptienne doit relever le défi de la création d’emplois pour une population jeune et en expansion, ainsi que la réduction des inégalités économiques et sociales. De son côté, l’Algérie doit faire face à la nécessité de diversifier son économie et de promouvoir un environnement des affaires plus attractif pour les investisseurs étrangers.

Malgré ces défis, l’adhésion à BRICS offre de nombreuses perspectives positives pour l’Égypte et l’Algérie. Elle leur permettra de renforcer leur position économique sur la scène mondiale, d’attirer de nouveaux investissements et de bénéficier de la coopération avec les cinq autres membres du groupe. Cette décision marque également une reconnaissance de la croissance économique et de l’influence grandissante des pays africains sur la scène mondiale.

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