La crise politique au Bénin continue par alimenter les débats.  Le soir de ce 20 juin, une délégation des notables de Tchaourou, la ville natale de l’ancien chef de l’État Boni Yayi  s’est rendue au Palais de la Marina.

La ville de Tchaourou, bastion de l’ancien chef d’Etat a été le théâtre de violences la semaine dernière. Des personnes blessées ont été signalées. Il faut dire que la situation a été difficile à gérer.

Pendant ce temps, l’ancien chef d’Etat est cependant toujours assigné à résidence. Il lui est difficile de vaquer à ses activités comme avant. Néanmoins, P. Talon  a rassuré qu’il ne veut aucun mal à son prédécesseur.

La délégation a aussi demandé que l’ancien président soit gracié. L’idée est qu’il n’ait plus affaire avec la justice. Ces derniers jours, il a des difficultés avec la justice qui veut l’écouter dans le cadre des violences survenues le 1^er mai dernier.

« L’ambiance était chaleureuse, selon la présidence. L’atmosphère était ouverte selon la délégation. La rencontre a duré une heure tout au plus au cours de laquelle Patrice Talon aurait fait part de son émotion, il se serait même dit « touché » par la démarche des notables qui avaient sollicité cette rencontre. C’est ce que détaille la présidence », détaille nos confrères de RFI.

« Je reconnais la mort de 3 chasseurs à Tchaourou. Ils sont morts par balles. Il ne faut pas mentir, j’ai appris que les chasseurs ont tiré », a reconnu Yekini Assika, le président des chasseurs qui ont affronté les militaires