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Bénin : Obsèques d’une petite fille tuée pour un rituel



Au Bénin, le cas le 3 février dernier, un crime a été commis dans un quartier populaire de Cotonou. En effet il s’agit d’une fillette à l’âge de 7 ans au nom de Gracia Prunelle.

Elle était victime d’un crime rituel ayant pour but d’enrichir le commanditaire, qui voulait faire prospérer ses affaires d’arnaque sur Internet. Pour ce faire, le jeune de 22 ans propose 18.000 FCFA à son charlatan pour lui trouver du sang et des organes humains afin de pouvoir faire avancer ses affaires.

Considéré comme un homme de confiance, le charlatan en question était voisin de marché avec la mère de la fillette. La maman de Gracia est une vendeuse de fruits à côté de la boutique de l’assassin. Ils se fréquentent sans problème, la maman de Gracia apercevait le charlatan comme homme de confiance.

Lui considérant comme un tonton gentil, la victime a l’habitude de jouer avec lui. Cependant il disparaît avec Gracia, le 03 février 2020, lui faisant subir une douleur pénible, il l’a tue et lui prélève ses organes. Le lendemain, dans la matinée du 04 février, le corps mutilé de la fillette a été retrouvé dans un bas-fond.

Passé aux aveux dès son arrestation, le criminel dénonce son commanditaire. Les deux ont été accusés pour « assassinat et pratique de charlatanisme ». Le procureur de la république s’est prononcé sur l’homicide devant la presse. Le pays est en période de grande inquiétude depuis ce drame.

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« Gracia Prunelle était élève en classe de CE1. Gracia Prunelle n’était âgée que de 7 ans. Le parquet de Cotonou se fera le devoir d’obtenir une condamnation exemplaire des inculpés, lors de la session criminelle. » avait déclaré M. Mario Metonou.

Présenté au système judiciaire, les deux meurtriers risquent la réclusion à perpétuité.

A cause de la pandémie , il n’y a pas une grande manifestation d’hommage comme l’aurait souhaité sa génitrice. Tout s’est passé donc dans l’intimité familiale, pour respecter les mesures prises par les autorités et éviter la propagation du virus.

Les auteurs de la mort de la fillette ont été interrogés et incarcérés en prison, en attendant d’être fixés sur leurs peines.

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