Le gouvernement de Cotonou vient de prendre des mesures pour limiter le nombre d’églises par quartier. Ces reformes seront mises en vigueur dans le cadre de la lutte contre l’anarchie et l’escroquerie qui caractérisent le milieu ecclésial dans le pays.

Si le Benin est perçu et reconnu comme le pays du « Vodoun», il n’est pas hyperbolique de considérer ce petit territoire de l’Afrique de l’ouest, comme le pays des églises nouvelles.

A en croire le site Beninwebtv.com, l’un des secteurs d’activité les plus florissants au Bénin, c’est bien le secteur religieux. Bien qu’encadrées par des textes et mis sous la coupole du ministère de l’intérieur et de la sécurité publique, les nouvelles églises dites églises du réveil émergent comme des pousses d’herbes en saison favorable naissent et échappent même au contrôle du ministère où elles ont l’obligation de se faire enregistrer.

Si peu d’entre elles sont inscrites dans les registres du ministère de l’intérieur, le nombre de victimes que font au quotidien ces églises dépassent l’entendement. Véritables marchés de dupe sur une terre fertile, les églises installées dans presque toutes les ruelles des grands villes du pays et même parfois à l’intérieur font beaucoup de victimes silencieuses. Abus de confiance, escroquerie, influence morale. Tout ce qui est pénalement répréhensible se passe de façon inaperçue couvert par le sceau de la foi.

Étant le père de la nation, Patrice Talon essaie de résoudre les problèmes auxquels sont confrontés les Béninois. Le gouvernement de Cotonou vient de prendre des mesures pour limiter le nombre d’églises par quartier.

Selon les sources dignes de foi, le nombre d’églises n’excédera pas quatre (4) par quartier dont une évangélique, une méthodiste, une céleste et une des témoins de Jéhovah en cas de nécessité.

Si pour certains cette décision n’est pas la bienvenue, elle est par contre applaudie par les vrais dignitaires des différentes confessions religieuses.