Le président de l’organisation non gouvernementale Urgences Panafricanistes n’a pas ignoré que l’avocat constitutionnel béninois Joël Aïvo a été condamné à 10 ans de prison. Kemi Seba a dit qu’il ne comprenait pas que pour des différences, on jette quelqu’un au cachot au lieu de le vaincre dans le domaine de la pensée (…).
Elu leader d’opinion panafricain chez les hommes, Kemi Seba a exhorté les organisateurs à garder le trophée au chaud et à le lui remettre lorsque le néocolonialisme sous toutes ses formes sera tombé. monde sur certains maux qui n’aident pas l’autodétermination de l’Afrique. Il a expliqué qu’on ne peut pas parler de la lutte avec les îles Far Fei uniquement en parlant des colons étrangers sans parler des maladies endogènes.
« Notre pays a des problèmes dont nous devons discuter. Tant que la liberté d’expression sera toujours affaiblie, notre peuple ne pourra jamais progresser », a insisté Kemi Seba, condamnant le constitutionnaliste béninois Joël Aïvo. Exemple. « Ce que je dis, c’est que je parle au nom de tous nos pays, y compris mon pays. Dans mon pays, le président Patrice Talon vient d’emprisonner un opposant nommé Joël Ivo, qui n’a que 10 ans. lien avec ce dernier, mais je ne peux pas comprendre que pour des différences, on jette quelqu’un au cachot au lieu de le vaincre dans le domaine idéologique (…) », a-t-il déclaré.
L’opposant du Bénin, Joël Ivo, a été arrêté à Godome-Togudo, une banlieue nord de Cotonou, alors qu’il revenait de l’université d’Abomey Callaway le 15 avril. Après une longue journée de procès, l’expert constitutionnel a été reconnu coupable de blanchiment d’argent et de complot contre le gouvernement, mardi 7 décembre. La peine finale s’est réduite à 10 ans de prison et 45 millions de dollars d’amende.
Récemment, Kemi Seba, qui souhaite diriger l’Union africaine d’ici quelques années, n’a jamais manqué une occasion de condamner tout ce qu’il juge antidémocratique sous la direction du président Patrice Talon. Sur le plateau de BENIN WEB TV le 16 mai dernier, il a salué le travail accompli par le président Patric Talon dans la construction d’infrastructures. Mais en matière de démocratie, Kemi Seba pense que les choses ne sont pas optimistes. Pour ce militant, le Bénin, jadis laboratoire de la démocratie africaine, s’engage dans un recul démocratique remarquable.