En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Découvrez nos offres pour annonceurs - Publicité 4 Publicité 4 En savoir plus - Publicité 2 Publicité 2 Visitez 3Vision Group - Publicité 3 Publicité 3 banner Publicité 3

Bénin : Ce qu’il faut savoir du coup d’État déjoué



 

Au Bénin, une tentative de coup d’État contre le président Patrice Talon aurait été déjoué, a-t-on appris. Selon lsi-africa.com qui cite la Lettre du Continent, un groupe de 20 personnes au sein duquel se trouvent 6 militaires sont soupçonnées de comploter un coup d’État contre le régime de Patrice Talon.

 

Le groupe, indique la même source, « aurait été entraîné et soutenus par Pascal Tawes », un colonel de l’armée en exil et déjà « connu pour son passé sulfureux dans l’histoire politico-militaire du Bénin ».

 

Ils sont donc soupçonnés par les services de renseignements béninois d’avoir essayé de s’acheter des armes au Nigéria, voisin Est du Bénin, afin de déstabiliser le régime de Patrice Talon élu en mars 2016.

 

« Les prévenus se préparaient à renverser le régime en s’en prenant au président Patrice Talon et aux têtes de pont de son pouvoir », a affirmé à Jeune Afrique une source militaire proche du dossier. Ils prévoyaient « d’attaquer le président béninois lors d’un déplacement à l’intérieur du pays », selon cette source, qui assure que « leur intention était ensuite d’organiser de nouvelles élections ».

 

Selon les informations, l’enquête a démarré en décembre 2019. Des officiers de la Direction des services de liaison et de la documentation (DSLD), les services du renseignement béninois, ont été intrigués par des contacts réguliers entre une dizaine d’officiers de l’armée et un colonel à la retraite, Pascal Tawès, ancien attaché militaire à l’ambassade du Bénin à Washington.

 

Après un rapport circonstancié de surveillance transmis au lieutenant-colonel Pamphile Zomahoun, patron de la DSLD, il a été décidé de mettre les suspects sur écoute. Les premières auditions ont démarré devant le procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Pendant plusieurs semaines, leurs conversations téléphoniques ont été surveillées par les agents du renseignement.

 

Lire aussi : Togo : Le message de Mgr Kpodzro à l’armée

 

 

 

 

Lancez-vous dans une nouvelle aventure avec DoingBuzz

Que vous cherchiez à avancer dans votre carrière ou à élargir vos horizons académiques, DoingBuzz est là pour vous. Découvrez une multitude d'offres d'emploi et de bourses d'études adaptées à votre parcours.

doingbuzz DIRECT

Cet article est réservé aux abonnés. Déjà abonné ?

Enquêtes, interviews, analyses…

Abonnez-vous et accédez à tous nos articles en illimité !