La Côte d’Ivoire est sous le feu des projecteurs. Le pays de Felix Houphouët Boigny par sa politique ne laisse personne indifférente. Si dans les semaines antérieures, Ouattara et Soro secouent la toile, maintenant c’est le tour Kouadio Konan Bertin dit KKB et son mentor Henri Konan Bédié.

Exclu du parti, KKB n’a pas encore digéré cette situation. Dans un discours aux compatriotes, ce dernier tacle sévèrement le président du PDCI, Henri Konan Bédié.

Pour Kouadio Konan Bertin, Henri n’a aucune vision en étant candidat. Il est candidat pour revanche.

« Ma famille politique a été muselée par quelques hiérarques du PDCI qui par peur de perdre leurs privilèges ont interdit tout débat démocratique interne. Le candidat de ce parti n’a hélas aucun projet. C’est une candidature de revanche avec pour objectif la pure et simple restauration d’un pouvoir perdu », a-t-il indiqué.

Ce déclique donnant lieu l’occasion de candidature de KKB. Ce dernier estime qu’il serait mieux de prendre ses responsabilités. Car indique-t-il « tournant le dos aux enseignements de son créateur ce parti s’éloigne de l’exigence d’union du peuple ivoirien ; il cherche à diviser, à cliver, il promeut l’affrontement là où la concorde démocratique s’impose ».

« Face à cette situation de péril imminent, face à l’incurie des partis, j’ai décidé, encouragé par des dizaines de milliers de nos concitoyens, de prendre mes responsabilités. Ivoiriennes, ivoiriens J’ai décidé de présenter ma candidature à l’élection présidentielle. Je viens devant vous avec humilité et détermination », a lancé KKB.

Le PDCI aura donc comme adversaire son propre enfant. Le politique ivoirienne à l’instar des autres pays dessine un schéma dans lequel les ennemis d’hier sont devenus des amis et des amis d’hier sont devenus des ennemis aujourd’hui.