Bassirou Diomaye Faye, le nouveau président du Sénégal, a dévoilé les grandes lignes de sa politique alors qu’il entre en fonction après sa victoire à l’élection présidentielle du 24 mars. Dans son premier discours à la nation mercredi soir, le plus jeune président de l’histoire du Sénégal a exposé les orientations majeures de son mandat.

Au cœur de ses préoccupations, le président a mis en avant la nécessité de prendre des mesures fortes contre la vie chère, annonçant des concertations en ce sens. Il a également souligné l’importance de la jeunesse dans son programme, tout en mettant en avant les réformes institutionnelles et électorales à venir.

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Parmi ces réformes, figurent la publication des rapports de divers organismes de contrôle tels que l’Inspection Générale d’État (IGE), la Cour des Comptes et l’Office National de Lutte contre la Fraude et la Corruption (OFNAC). La lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, ainsi que la modernisation du processus électoral avec la création d’une Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), sont aussi au programme.

En parallèle, le président Faye a informé la convocation d’assises nationales impliquant les acteurs du métier et les parties prenantes, ainsi que des investissements massifs dans la digitalisation des services administratifs et gouvernementaux.

Parmi les autres priorités figurent la réduction du train de vie de l’État et du coût de la vie au Sénégal, des mesures économiques pour soulager la pression financière sur les citoyens, un soutien accru à la jeunesse dans l’éducation, la formation et l’emploi, ainsi que la promotion de la collaboration avec le secteur privé national et la réconciliation nationale.

Ces chantiers ambitieux attendent le nouveau Chef de l’État, officiellement entré en fonction le 2 avril, alors qu’il s’engage à faire face aux défis et à concrétiser les promesses de son programme politique pour le bénéfice de tous les Sénégalais.