Barrage de la Renaissance : Félix Tshisekedi en visite à Khartoum, au Caire et à Addis-Abeba

Président en exercice de l’Union Africaine, le Congolais Félix Tshisekedi semble décidé à trouver une solution au problème né de la construction du grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) et qui oppose l’Éthiopie à ses voisins, l’Égypte et le Soudan. Ce samedi, le chef de l’État congolais a pris son bâton de pèlerin pour faire le tour des trois pays, en commençant par le Soudan.

La question du différend opposant l’Éthiopie à l’Égypte et au Soudan au sujet du grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD) préoccupe au pus haut point l’Union Africaine. C’est la raison pour laquelle son président en exercice, le Congolais Félix Tshisekedi, s’est envolé ce samedi pour Khartoum où il a eu une séance de travail avec une délégation soudanaise composée du Premier ministre, Abdallah Hamdok, de la ministre des Affaires étrangères, Mariam al-Madhi et de son collègue de l’Irrigation et des Ressources en eau.

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Côté congolais, le chef de l’État était accompagné de son ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula, du coordonnateur du Panel accompagnant la mandature congolaise à la tête de l’Union Africaine, Alphonse Ntumba Luaba, et de son conseiller principal au collège diplomatique, Christian Bushiri. Félix Tshisekedi s’est ensuite entretenu avec son homologue soudanais, Abdel Fattah Abdelrahmane al-Burhan, avant de prendre la direction du Caire d’où il joindra Addis-Abeba.

Cette démarche du Président en exercice de l’Union Africaine s’inscrit dans la droite ligne des discussions qu’il a dirigées à Kinshasa du 4 au 6 avril dernier. Elle participe de la volonté de trouver une solution africaine à un problème qui semble insoluble depuis des années. Débuté en 2011, le projet de construction de ce barrage gigantesque censé produire à terme environ 6 500 mégawatts pour fournir de l’électricité aux 110 millions d’Ethiopiens, et même au-delà, pour des exportations d’énergie électrique, est une source de vives tensions entre l’Éthiopie et deux autres pays riverains et bénéficiaires des eaux du Nil : l’Égypte et le Soudan.

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