Dans certains pays, la pratique gouvernementale qui a le vent en poupe, c’est la présidence à vie, comme la surnomment plusieurs activistes. Certains dirigeants notamment en Afrique, ont du mal à laisser le fauteuil présidentiel. Une mode qui fait sortir Barack Obama de ses gonds.

Dans un entretien accordé à une télévision française, l’ancien président des États-Unis d’Amérique Barack Obama a accordé une importance particulière aux dirigeants qui souffrent de la maladie du mandat à vie. Comme quoi, ces politiciens se croient indispensables pour leur peuple. C’est un poing de plus que le démocrate s’est permis de donner sur la table bien qu’il ne soit plus l’occupant du bureau ovale.

Barack Obama qui avait entre-temps dit que les Africains n’ont pas de dirigeants fermes, mais d’institutions fortes, revient à la charge. « Notre salut ne vient pas d’un seul dirigeant extraordinaire qu’il faut suivre aveuglément, mais plutôt d’une citoyenneté bien informée à laquelle nous participons tous. Nous avons tous des responsabilités pour rendre la société meilleure », a déclaré l’allié du président Joe Biden.

Sur la toile où les internautes admirent cette nouvelle sortie de Barack Obama, il y a eu une redirection du message. Sur certaines pages Facebook, ils ont indexé certains présidents africains avec cette déclaration de l’ex-président américain. Pour eux, ce message serait intimement adressé à des Chefs d’États africains tels que Sassou N’guesso, Idriss Deby, Paul Biya ou Obiang Nguema, qui ne veulent pas tous les moyens pour s’éterniser au pouvoir.