Le président Muhammadu Buhari a envoyé une délégation de sécurité de haut niveau dans les États de Sokoto et de Katsina. C’est un déploiement en réponse au récent pic d’activités des bandits.

Malam Garba Shehu, l’assistant spécial principal de Muhammadu Buhari pour les médias et la publicité, a confirmé ce développement dans une déclaration jeudi à Abuja, indiquant que la délégation est composée des chefs des services de renseignement et de sécurité de la nation.

Selon l’assistant présidentiel, le président attend un rapport de situation immédiat et des recommandations sur les actions à suivre pour gérer efficacement la situation préoccupante.

Il a précisé que l’inspecteur général de la police, Usman Baba, le directeur général du DSS, Yusuf Bichi, le directeur général de la National Intelligence Agency, Amb. Ahmed Rufa’i, et le chef du renseignement de la défense, Maj.-Gen. Samuel Adebay, font également partie de la délégation, dirigée par le conseiller à la sécurité nationale, le général de division à la retraite.

Il faut rappeler que des jeunes en colère ont bloqué certaines routes principales dans le nord du pays pour protester contre les attaques incessantes de bandits armés dans la région. La manifestation fait suite au meurtre de 45 voyageurs par des bandits à Sokoto.

Au moins 30 passagers ont été brûlés vifs lorsque des hommes armés soupçonnés d’être des bandits ont incendié un bus sur une route reliant la zone de gouvernement local de Sabon Birni et le village de Gidan Bawa dans l’État de Sokoto, mardi. Ils ont appelé le président Muhammadu Buhari et les gouverneurs à s’intéresser davantage à la lutte contre l’insécurité.

Les manifestants, portant des pancartes décrivant leur colère face à la situation, ont été aperçus dans les états de Kano, Bauchi, Zamfara et Sokoto. Ils se trouvent également dans le territoire de la capitale fédérale (FCT), siège du gouvernement du Nigeria. Muhammadu Buhari, dans sa réaction contenue dans une déclaration de son conseiller spécial pour les médias et la publicité, M. Femi Adesina, mercredi, a qualifié ce meurtre de diabolique.

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