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Ballon d’or : Le “meilleur joueur de sa génération” ou le “meilleur joueur de la saison” ?



BALLON D’OR – Ce lundi, c’est au Théâtre du Châtelet que le Ballon d’Or 2019 sera attribué en soirée. Deux favoris se dégagent : Virgil Van Dijk, le colosse de Liverpool, ou Lionel Messi, le génie du FC Barcelone. L’issue du scrutin pourrait encore renforcer le fait que le trophée doré a définitivement changé de philosophie.
La phrase est de Jürgen Klopp. Comme ses attaquants, l’Allemand a été clinique et précis pour résumer l’enjeu du grand raoût du Ballon d’Or organisé ce lundi au Théâtre du Châtelet. “Si vous donnez le Ballon d’Or au meilleur joueur de cette génération, donnez-le toujours à Lionel Messi. Si on le donne au meilleur joueur de la saison dernière, c’est Virgil van Dijk”, a lancé l’entraîneur de Liverpool la semaine passée.

C’est donc un éternel débat qui resurgit. Débat un peu oublié l’année passée où la Coupe du monde avait pesé de tout son poids pour couronner Luka Modric, milieu de terrain créatif mais pas forcément offensif de la Croatie et du Real Madrid. Une bouffée d’air frais au niveau historique pour le Ballon d’Or. Depuis Kaka en 2007, aucun joueur n’avait réussi à mettre fin au duopole Messi-Ronaldo entamé en 2008. Mieux, pour la première fois depuis 2006 et Fabio Cannavaro, un Ballon d’Or avait été élu par autre chose que la force des statistiques, devenue la valeur refuge des candidats au Graal.

VIDÉO – Notre Top 5 virtuel du Ballon d’Or : Messi, une accélération finale et deux casseroles fatales ?

2019, l’année de Liverpool
2018 restera-t-il une exception ? Pour la lisibilité du trophée, on ne l’espère pas. Avant la fusion avec la FIFA, qui a sans doute un peu abîmé l’objet doré et l’idée qu’on s’en fait, le Ballon d’Or récompensait souvent l’individualité forte de la meilleure équipe de l’année écoulée. Pavel Nedved, Andriy Shevchenko ou Ronaldinho en sont les derniers exemples en date. Pour 2019, la question ne se pose pas.

L’équipe de l’année ? Liverpool, sacré en Ligue des champions et dauphin record en Premier League. Son invidualité clé ? Virgil van Dijk. Si Sadio Mané mérite d’être cité car détonateur offensif de ces Reds – et parce qu’il risque de vampiriser un peu des voix de son coéquipier -, le Néerlandais est bien le symbole d’une équipe enfin devenue régulière derrière.

Patron incontesté et incontestable, il a réussi à rendre le poste de défenseur central à nouveau bankable, élément clé de toute campagne électorale, grâce à ses prestations de haute volée, son charisme naturel, son potentiel marketing, certains buts importants, une remontada extraordinaire à Anfield face à Messi, un titre de meilleur joueur de Premier League et cette stat un peu tirée par les cheveux de défenseur jamais dribblé en l’espace de 65 matches. Tout ce qui avait manqué au défenseur le mieux classé en 2018, un certain Raphaël Varane. Ce côté scintillant, brillant voire sexy inhérent à un tel trophée.

De manière rationnelle mais surtout historique, le Ballon d’Or, c’est lui. Mais le collège de votants n’a pas toujours de telles considérations au moment de dresser son Top 5. Dans son règlement officiel, France Football régit ainsi le vote :

Le Ballon d’Or est attribué en fonction de trois critères principaux. Dans l’ordre :

  1. Performances individuelles et collectives (palmarès) pendant l’année.

  2. Classe du joueur (talent et fair-play).

  3. Carrière du joueur.

L’individu Messi surclasse-t-il des performances collectives ?
C’est évidemment le premier critère qui nous intéresse. Car les performances individuelles de Lionel Messi viennent d’une autre planète. Dans un Barça ombrageux, il n’a cessé d’apporter la lumière et porter sur ses épaules la destinée du club blaugrana. L’échec d’Anfield (4-0) après une démonstration de classe au match aller (3-0) et sa campagne ratée en Copa America sont les points noirs de sa candidature. Pour le reste, il est incontestablement au-dessus de la meute.

Est-ce suffisant pour tout rafler ? C’est la question que doit trancher cette édition 2019 qui présente des similitudes avec bien des devancières (2010 ou 2013 par exemple) mais présente l’avantage d’être la première qui pose clairement le débat depuis le retour à l’ancienne formule, sans l’appui de la FIFA et de ses votants loufoques.

En somme, le Ballon d’Or élu-t-il le meilleur joueur du monde ou le meilleur joueur de la meilleure équipe du monde ? Jusqu’à présent, la réponse s’est imposée d’elle-même avec les monstres Ronaldo – Messi. Selon la presse catalane, elle est même déjà tranchée pour 2019. Histoire de changer définitivement la philosophie d’un trophée qui n’a pas fini de faire parler.

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