La légende de la musique ivoirienne, Bailly Spinto, a récemment exprimé son mécontentement envers le Burida (Bureau ivoirien du droit d’auteur). Dans son discours, il a particulièrement mis l’accent sur la situation des jeunes artistes du pays, notamment Didi B.
Bailly Spinto dénonce les inégalités de répartition des droits d’auteur en Côte d’Ivoire
La légende en a assez de la situation difficile que vivent les pionniers de la musique en Côte d’Ivoire. Au cours d’une récente interview, il a dévoilé les revenus « minables » que perçoivent les anciennes figures emblématiques de la musique ivoirienne.
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Commandez MaintenantSelon Bailly Spinto, les répartitions effectuées par le Burida sont inégales. Il affirme que « les répartitions sont mal partagées, tout est flou, on ne reçoit plus de droit d’auteur nulle part… quand tu reçois, c’est 10 000 FCFA, 100 000 FCFA… et c’est quand tu es un nouveau chanteur, par exemple Didi B qui va encaisser tout l’argent des artistes parce que c’est un nouveau chanteur en vogue, alors on lui donne l’argent de tous les artistes et c’est comme ça que ça se partage… ».
La situation difficile des pionniers de la musique ivoirienne
Bailly Spinto met en lumière les inégalités flagrantes dans la répartition des droits d’auteur en Côte d’Ivoire. Selon lui, les anciens artistes ne reçoivent que des sommes dérisoires, tandis que les nouveaux artistes en vogue bénéficient de la majorité des revenus.
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Les anciens piliers de la musique ivoirienne font face à des difficultés financières considérables, avec des revenus « minables » provenant des droits d’auteur. Cette situation précaire met en évidence le besoin urgent d’une réforme dans le système de répartition pour assurer une distribution plus équitable des revenus générés par l’industrie musicale en Côte d’Ivoire.