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« Aucune activité ne marche aujourd’hui au Nigéria » selon un correspondant de Soleil Fm



Bientôt quatre longs mois que le géant de l’Afrique occidentale, le Nigéria a bouclé unilatéralement ses issues frontalières avec son voisin de l’ouest, le Bénin. Cela avait pour objectif de mettre un terme à une contrebande de riz.

 

Malheureusement cette mesure qui devient comme une épée prête à trancher la gorge du Bénin ne donne aucune impression de tendre à sa fin. La fermeture des frontières nigérianes depuis août dernier a littéralement remis à zéro le compteur de toutes les trafics et commerces qui étaient effectués de part et d’autre de la frontière. Actuellement entre les deux voisins, les échanges commerciaux sont au point mort, les marchés dépriment et les consommateurs en souffrent considérablement.

 

Ainsi, selon un correspondant de la radio Soleil Fm proche du problème, « à Igolo, habituellement grouillant de monde, on peut entendre les mouches voler, ce lundi. Le grand marché dans la ville frontalière de Badagry, au Nigeria, n’aligne que quelques commerçants qui s’accrochent et attendent avec fatalisme l’hypothétique réouverture de la frontière. »

 

«Aucune activité ne marche aujourd’hui au Nigéria », a déclaré le correspondant de Soleil Fm selon qui,  il n’y a pas que les produits du Bénin qui manquent au Nigéria mais tous les secteurs sont presque paralysés. Il fait mention du prix du riz qui tournait autour de 600 et 700 FCFA et qui a doublé depuis lors. « C’est vrai le Nigéria a décidé de produire du riz local en accompagnant les agriculteurs pour quand même une prise en charge de la production du riz dans le pays mais ça ne donne pas encore »,  remarque Abdoulaye Issa.

 

Tous les secteurs d’activités sont touchés par cette mesure, puisque « les femmes nigérianes étaient habituées à aller vers le Togo ou venir à Cotonou pour les achats ». « Avec cette fermeture aujourd’hui, la flexibilité même de la monnaie fait tellement peur que les gens n’ont plus envie de sortir », renseigne le journaliste.

 

Le directeur général de la douane du Nigéria a essayé de faire un petit bilan dans un rapport dans lequel il est noté que « le pays arrive à sécuriser ses frontières et à trouver quand même de l’argent ». Même si on enregistre quelques mouvements de contestations et des plaintes de la population, pour le directeur de la douane, cette décision profite à l’Etat nigérian. L’important pour le gouvernement de Buhari est d’assurer un bon niveau économique à l’État fédéral.

 

Le correspondant de la radio a cependant fait cas d’une autre problématique, celle en rapport avec l’interdiction d’approvisionnement des stations-services à 20 kilomètres des frontières nigérianes. Les populations aux environs de la frontière et au-delà ne trouvent donc pas du carburant ce qui fait qu’il est « impossible de faire tourner les machines ».

 

Certains optimistes sont toujours présents sur leurs points de vente habituels attendant une éventuelle ouverture soudaine des frontières. Il y en a même qui sont convaincus que le président nigérian ne va plus tarder à revenir sur sa décision. C’est le cas par exemple d’une vendeuse de riz en vrac que cite le correspondant de Soleil Fm : « Le président Buhari va bientôt laisser tomber ». Une autre, Momba soutient que « cette fois-ci, c’est sérieux. C’est vraiment fini ! ». Mais elle a quand même « interdit, jusqu’à nouvel ordre » à son fournisseur installé à la capitale béninoise Cotonou de lui faire parvenir de nouvelles livraisons.

 

En effet, le riz a justement, été l’un des principaux produits qui ont été à l’origine de cette mesure prise par le chef de l’État nigérian de fermer ses frontières. Pour le confrère de la radio Soleil, « sur les 425 000 tonnes de riz blanchi que le Bénin importe chaque année, principalement en provenance du continent asiatique, le pays n’en consomme que quelque 330 000 tonnes. Le reste passe au Nigeria, alors que le riz est, en théorie, interdit à la réexportation vers le géant ouest-africain. Or, ce dernier a décidé, désormais, de donner la priorité à sa production locale de riz, qui a déjà progressé de 60 % depuis 2013. » Dans ce cas et selon ces calculs, les autorités nigérianes auraient quand-même raison de prendre une certaine disposition pour éradiquer cette contrebande et c’est ce qui a été fait.

 

Rappelons que les diplomates des deux États voisins ont déjà eu mille et une fois des opportunités pour discuter tête à tête sur ce sujet là. Hormis les discussions entre les deux présidents, même l’ambassadeur nigérian au Bénin a bel et bien été concerné par l’affaire. Il a déjà eu à rencontrer le président Yayi Boni pour cette affaire frontalière.

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