À Houston au Texas, le vendredi 5 novembre dernier, huit (8) personnes ont trouvé la mort lors d’un concert donné à l’occasion d’un festival de musique : l’Astroworld. Un recours en justice a été intenté dimanche 7 novembre contre les rappeurs Travis Scott et Drake. Ils sont accusés d’être responsables du mouvement de foule qui a conduit au drame.

L’on dénombrait au total, près de 50 000 personnes se trouvant dans la foule pour assister aux concerts de Travis Scott et Drake notamment, où plus de 360 agents de police et 240 agents de sécurité étaient mobilisés.

La foule, à un moment donné, a commencé à se presser vers le devant de la scène, provoquant un début de panique et de premiers blessés. Puis des spectateurs se sont mis à tomber et à perdre conscience, ce qui a généré un mouvement de panique supplémentaire, selon les autorités. Ce violent mouvement de foule a causé la mort de huit personnes par arrêt cardiaque, toutes âgées de moins de 27 ans.

L’une des personnes grièvement blessées a porté plainte contre les rappeurs Travis Scott et Drake, accusés d’avoir « semé la pagaille » à en croire l’AFP. Le cabinet texan Thomas J. Henry Law a confirmé sur Twitter ce dimanche 7 novembre qu’il avait déposé « l’une des premières plaintes contre la tragédie au festival Astroworld de Travis Scott ». Le plaignant est un jeune homme de 23 ans.

Le jeune homme en question explique avoir « ressenti une poussée immédiate » à l’avant de la section des entrées générales lorsque Travis Scott est monté sur scène. « La foule est devenue chaotique et une bousculade a commencé. Plusieurs personnes ont supplié les agents de sécurité de Live nation de les aider, mais ont été ignorés », poursuit la plainte.

Cette même plainte, déposée devant le tribunal de Houston, assure que Travis Scott a déjà « incité au chaos et à la pagaille » lors de précédents concerts. Elle accuse également le rappeur Drake d’avoir contribué à ce mouvement de foule en montant sur scène.

Travis Scott et Drake sont donc assignés en justice car tenus responsables du mouvement de foule meurtrier. Les autorités examinent les séquences vidéos et continuent les auditions de témoins.