Le Pentagone a confirmé que certains des assassins présumés du président haïtien Jovenel Moïse avaient reçu une formation de l’armée américaine alors qu’ils servaient dans l’armée colombienne. Les présumés assassins sont au nombre de sept (07), selon un responsable de la défense américaine cité par le site VOA.
Dans une déclaration, le porte-parole du Pentagone, le lieutenant-colonel Ken Hoffman, a déclaré qu’un « petit nombre » des Colombiens qui ont été détenus dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de Moïse avaient pris part à des programmes de formation et d’éducation militaires américains. Il se base sur un examen des bases de données de formation.
M. Hoffman a déclaré que l’examen se poursuivait et que de plus amples détails n’étaient pas disponibles. « Le ministère [de la Défense] organise régulièrement des formations pour des milliers de militaires, hommes et femmes, représentant des nations partenaires d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et des Caraïbes », a déclaré le porte-parole du Pentagone. « Cette formation met l’accent sur et promeut le respect des droits de l’homme, le respect de l’état de droit, et des militaires subordonnés à des dirigeants civils démocratiquement élus. »
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Commandez MaintenantAu moins 18 hommes, dont deux qui auraient la double nationalité américaine et haïtienne et 15 Colombiens, ont été arrêtés. Trois d’entre eux ont été tués par la police haïtienne lors d’une fusillade. Cette révélation concernant les assassins pourrait compliquer la demande du gouvernement haïtien d’une assistance américaine en matière de sécurité à la suite de l’assassinat, et soulever davantage de questions sur les antécédents de l’armée en matière de formation des troupes sud-américaines.
Après le meurtre de Moïse, le gouvernement haïtien a demandé aux États-Unis d’envoyer des troupes pour fournir une « assistance en matière de sécurité ». L’administration Biden a envoyé une équipe de fonctionnaires, principalement du FBI et du département de la sécurité intérieure, en Haïti pour examiner la situation et aider le gouvernement haïtien, mais aucun fonctionnaire de la Défense ne faisait partie de cette équipe.