Le constat est amer quand on sait que le buzz et la popularité n’arrivent pas à payer les factures de nos artistes tant adulés. Même s’ il faut prendre ces propos avec beaucoup de relativité, les artistes millionnaires au Togo et de l’Afrique francophone ne feront même pas une short-list. Pourtant cette musique qui comme du bon vin se bonifie avec le temps ne cesse de nous accoucher des génies musicaux.
Mélomanes et fans voient en eux des stars accomplies mais la réalité est parfois fade.
Comment bien rémunérer ces champions qui ont tout mis à dos pour embrasser leur passion et faire vibrer nos coeurs?
Ce problème est à analyser sur trois volets que sont:
-Les farces et manquements dans le domaine de la promotion culturelle.
-La Butodra dont bon nombre d’artistes se plaignent régulièrement et
– L’ingratitude du public qui peine à rendre la pareille à l’artiste qui lui l’abreuve d’émotions.
Les trois facettes du problème sont ainsi énumérées mais nous ne débattrons que de la troisième.
Le public doit leur rendre la pareille. Logique et facile à dire mais on se heurte à des mentalités toujours pas encore accomodées au changement.
Un chef d’oeuvre musical se vend soit en physique ou en digital. Et force est de constater que le disque devient obsolète à une vitesse éclair que ce soit au Togo ou partout ailleurs.
Donc logiquement, les plates formes de téléchargement légal devraient prendre le relais tant le web est prisé pour communiquer et se faire connaître de nos jours.
Même si les sites de téléchargement pullulent aujourd’hui, rares sont celles qui offrent à l’artiste des retours financiers.
La plâte forme par excellence qui accompagne ces artistes est sur le point de la lancer une autre plâte forme fille à doingbuzz.com pour permettre à des artistes de vendre leur album sur internet.
Pour palier ce manque et en même temps contribuer à l’émancipation de l’artiste togolais, pensez vous que la musique togolaise devrait être désormais payante sur le web?