Un projet de coup d’Etat déjoué au Mali. Le colonel Assimi Goïta toujours dans le collimateur des hommes hors la loi. Après avoir été visé par une tentative d’assassinat à l’arme blanche durant la prière musulmane de l’Aïd el-Adha, le mardi 20 juillet, à la grande mosquée de Bamako, le président de la transition politique du Mali, le colonel Assimi Goïta, a été la cible d’un nouveau projet de tentative de coup d’Etat.
Cinq (5) personnes dont 2 forces de l’ordre ont été écrouées dans cette affaire, après une enquête menée par la Brigade territoriale du camp 1 de la gendarmerie.
Selon les faits rapportés par les médias locaux, le Procureur de la République près le Tribunal de grande instance de la commune VI du district de Bamako a saisi la Brigade territoriale du Camp I de Gendarmerie suivant un soit-transmis pour tentative de déstabilisation des institutions de la république à travers la planification d’un projet d’un coup d’Etat.
Après une investigation minutieuse, la Brigade territoriale du camp 1 de la gendarmerie a procédé à l’interpellation des présumés auteurs de cette tentative de déstabilisation. Il s’agit de SHS, IS dit Dioss, KD, Colonel-major KG, le commissaire de police MD et l’adjudant-chef AB.
Coup d’Etat
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Commandez Maintenant« Ces personnes ont été conduites, le mercredi 03 novembre 2021 devant le juge d’instruction du 3ème cabinet du Tribunal de Grande instance de la Commune VI. Elles ont été placées sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur », précise la source.
Ancien chef d’un bataillon de forces spéciales, le colonel Goïta, auteur de deux coups d’Etat en moins d’un an, dont celui qui a renversé le 18 août 2020 le président Ibrahim Boubacar Keïta, ne se déplace depuis plusieurs mois jamais sans ses hommes, cagoulés et armés de fusils d’assaut. Il a été la cible d’un coup d’Etat en juillet, mais, en est sorti indemne.
« Je vais très bien », avait déclaré le chef de l’Etat à la télévision nationale au journal le mardi 20 juillet, précisant que cette agression avait été maîtrisée. Et d’ajouter : « Quand on est leader, il y a toujours des mécontents, il y a des gens qui à tout moment peuvent vouloir tenter des choses pour déstabiliser, tenter des actions isolées ».