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« Arrestations, intimidations… l’Opposition ivoirienne à l’épreuve du feu »



Stop ou encore ? L’Opposition ivoirienne est aujourd’hui est à l’épreuve du feu face aux arrestations de ses Leaders.

L’or, ce métal précieux de couleur jaune et brillant, très prisé par les hommes pour lequel ceux-ci sont prêts à tout, est extrait des entrailles de la terre ou dans le cours de certaines rivières et de certains fleuves. Ce métal ne prend de la valeur que lorsqu’il est pur, donc débarrassé de tout ce qui peut altérer son état.

Pour arriver à cet état de pureté, l’or doit forcément passer à l’épreuve du feu. De densité très élevé, l’or fond à la température moyenne de 1063°C, et bout vers 2600°C. C’est après cette épreuve du feu que l’or peut revêtir la forme qu’on veut bien lui donner, et prendre la valeur de métal précieux recherché et prisé par tous. Sans cette dure épreuve, l’or a certes une valeur, mais pas celle qu’il revêt quand il subit l’épreuve du feu.

Ce que vit l’opposition ivoirienne aujourd’hui, est semblable au cheminement de l’or de l’état brut, à l’état pur qui lui confère une valeur marchande certaine. Il va sans dire que les militants des partis de l’opposition doivent se faire à l’idée que la marche vers la conquête des espaces de liberté, de la démocratie et du pouvoir, ne sera pas du tout aisée.

 

Le chemin est long, la traversée difficile et la transpiration abondante. Il faut intérioriser et intégrer la réaction du pouvoir à toutes les projections. L’instinct naturel de conservation poussera ce pouvoir à user de tous les moyens dont il se dispose pour étouffer toutes les revendications, disperser toutes les manifestations, procéder à l’arrestations des leaders. Cela dans le but évident de saper le moral des militants, semer le doute, la confusion et la peur chez les uns et les autres.

C’est ce qui explique le « blocus » autour de la résidence du président Henri Konan Bédié, la traque par le procureur Adou des autres leaders. l’incarcération de Pulchérie Gbalet, Koua Justin et des dignitaires du PDCI, l’arrestation de Maurice Kacou Guikahué et de Pascal Affi N’guessan au mépris de leur statut de députés de la nation. Tous ces faits mis ensemble, doivent être intégrés par les militants comme résultant de l’engagement politique.

L’engagement politique n’est pas un cours d’eau qui coule tranquillement vers son embouchure. Des rapides et des chutes jalonnent le cours le rendant difficilement navigable en certains endroits.

Conscients des difficultés qui jalonnent le parcours politique, les militants de l’opposition doivent se remettre à l’ouvrage en faisant leur, le leitmotiv encourageant des Ashantis : « …tuez mille, mille autres arriveront… ». Certes des leaders sont arrêtés et contraints au silence, mais d’autres reprendront le flambeau et la lutte continuera.

La base ne doit nullement se démobiliser et tous, nous devrons répondre comme un seul homme aux mots d’ordre lancés. Dans cette atmosphère morose, un fait notable est à signaler. Après les résultats péniblement donnés par la Commission Électorale Indépendante (CEI), aucune félicitation n’a été adressée au président sortant.

De nombreux pays et organisations, ont affirmé prendre note des résultats annoncés par la CEI, sans formellement prendre acte de ce résultat. Ceci est un message envoyé qu’il faut pouvoir décrypter. La « communauté internationale » est dans une posture d’attente, et ne se prononcera véritablement que lorsqu’elle verra clairement où se penche le rapport de force.Les tribulations que vivent les leaders de l’opposition ne doivent pas être une raison pour les militants de prendre peur, et les laisser à leur sort. La situation est certes difficile mais tout accouchement est difficile et douloureux et quand l’enfant naît, la joie dans la famille est incommensurable. C’est à ce stade crucial que se trouve l’opposition ivoirienne dans sa lutte : l’épreuve du feu.

Notre engagement ne doit pas faiblir et la peur ne doit nous habiter. « Celui qui lutte sait qu’il va mourir, mais celui qui ne lutte pas est déjà mort ».Il y a eu un matin, il y aura un soir… l’ivraie sera séparée du vrai. Haut les cœurs ! On y va….

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