La sensation des médias sociaux Aristo le Blédard se retrouve derrière les barreaux après sa récente rixe virtuelle avec Emmanuel Adebayor. Après son procès, le verdict final vient de tomber pour l’influenceur togolais.

Dans une tournure surprenante pour les adeptes de la scène des médias sociaux au Togo, Aristo, célèbre pour ses frasques en ligne et fondateur de la marque Aklaa, fait face à une sombre réalité puisqu’il a été condamné à une peine de trois mois de prison.

Le verdict, rendu lundi, découle d’une procédure judiciaire engagée par la star du football Emmanuel Adebayor, qui accusait l’influenceur d’insulte à agent public et de diffamation.

Lire aussi : Aristo le Blédard : Arrestation de l’influenceur togolais ! (VIDEO)

Les déboires juridiques d’Aristo le Blédard : Un coup de théâtre dans le monde de l’influence au Togo

Au cours du procès, Aristo a avoué les faits qui lui sont reprochés. Sur proposition du procureur de la République, il a d’abord été condamné à une peine de 24 mois de prison avec sursis et à une amende de 500 000 francs CFA. Cependant, le jugement final l’a condamné à une peine d’emprisonnement direct de trois mois.

Aristo le Blédard est détenu à la prison civile de Lomé depuis la fin du mois de mars, ce qui marque un recul important dans sa carrière. Ce n’est pas la première fois qu’il est confronté à la controverse ; sa réputation notoire lui a valu plusieurs assignations en justice et des incarcérations antérieures.

Lire aussi : VIDEO – Emmanuel Adebayor dit ses vérités à Aristo Le Blédard et autres blogueurs togolais

S’attaquer à l’inconduite des influenceurs : La justice togolaise prend position

Cette affaire très médiatisée met également en lumière les efforts déployés par le système judiciaire togolais pour réprimer les comportements répréhensibles dans le domaine de l’influence sur les médias sociaux. Les influenceurs repoussant de plus en plus les limites, les autorités prennent des mesures décisives pour rétablir l’ordre dans le paysage numérique. La question qui se pose désormais est la suivante : qui sera le prochain à en subir les conséquences ?