En Afrique, aucune mort n’est naturelle. Selon les croyances, la mort est toujours provoquée par une tierce personne, sinon par un proche parent (tante, oncle, grand-père, grand-mère etc.).
Lors d’une cérémonie d’enterrement, un mort a refusé de se faire inhumé, sans avoir désigné son « tueur ». Le cercueil du cadavre a sillonné tout un village à la recherche de la personne en cause de sa mort, mettant le village en ébullition.
La pratique de la désignation de la personne à la base du décès par le mort, est chose courante en Afrique. En Côte d’Ivoire, un cadavre a désigné une vielle dame comme étant la source de sa mort.
Porté par ses proches, le cercueil d’un mort a fait le tour du village avant de se tourner vers une vieille dame. « Le cercueil a parlé et a désigné son tueur ». Prise pour responsable du décès d’un homme, le cercueil est tombé aussitôt sur la supposée sorcière qui en n’est morte sur le champ écrasée.
Cette scène mystique qui a eu lieu au Sud de la Côte d’Ivoire est monnaie courante. Même dans la ville d’Abidjan ou d’autres villes, les cercueils volants « , font parlé d’eux, surtout quand on estime louche, la mort du disparu.
Source : africahotnews.com
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