C’est l’actualité. La mort du Premier ministre ivoirien fait la Une de tous les sujets en Côte d’Ivoire. Depuis quelques heures, une de ses images avec l’ex-président ivoirien fait le buzz sur les réseaux sociaux. Chacun y allant de son interprétation.
Une photo de Laurent Gbagbo à son arrivée au Golf Hôtel le 11 avril 2011 a refait surface. Sur cette photo, on voit l’ex-président dénudé vers le haut du corps. A côté de lui, l’ex-chef rebelle Ouattara Issiaka dit Wattao qui essaye de lui mettre une chemise. Derrière Gbagbo, Hamed Bakayoko est arrêté et observe la scène avec beaucoup de gêne.
Les commentaires sous cette photo vont bon train. En effet, beaucoup pensent que les deux personnes sur la photo pourraient avoir été sous le coup du sort après avoir humilié un ancien président. Elles sont toutes mortes et quasiment dans les mêmes conditions, hors de la Côte d’Ivoire.
La mort d’Hamed Bakayoko est la mort d’un Africain. Et en Afrique la mort n’est jamais simple, pour ne pas dire jamais naturelle. Il y a toujours des gens qui sont accusés, lorsqu’un Africain meurt. La mort d’Hamed Bakayoko ne saurait échapper à cette vérité.
Pour dire vrai, beaucoup pensent, sans en apporter la preuve, que le Premier ministre a été victime d’une guerre des clans de son propre camp. Ceux qui pensent ainsi se retrouvent majoritairement dans l’opposition et surtout chez les partisans de Guillaume Soro. D’ailleurs l’un deux a posté cette ancienne phrase de Laurent Gbagbo à l’endroit des ex-rebelles qui le combattaient à l’époque.
« Vous me combattez pour quelqu’un que vous ne connaissez pas véritablement. Vous allez me regretter un jour. Vous êtes sur le mauvais chemin. Les plus chanceux d’entre vous seront jetés en prison et les plus malchanceux seront tués ou en exil. »