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Antony Blinken appelle les USA à poursuivre le Programme Pepfar au Nigeria

Le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken, a lancé un appel pressant au Congrès pour qu’il transcende ses divergences et prolonge le Programme présidentiel d’urgence pour la lutte contre le sida (Pepfar), établi il y a deux décennies. Cette initiative a été au cœur des efforts américains dans la lutte mondiale contre le VIH/sida, sauvant notamment 25 millions de vies, principalement en Afrique, depuis son lancement en 2003.

Dans le cadre de sa visite à Lagos, la capitale économique du Nigeria, Blinken a rencontré des médecins de l’Institut nigérian de recherche médicale, acteur clé dans la bataille contre le sida dans le pays le plus peuplé d’Afrique. Cet institut a bénéficié du soutien crucial du Pepfar, un investissement massif qui a démontré son efficacité dans la sauvegarde de vies et la lutte contre le VIH/sida.

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Antony Blinken a souligné l’importance de la continuité du Pepfar en déclarant que cela impliquait « littéralement de sauver plus de vies, de changer plus de vies, de s’attaquer une fois pour toutes au VIH/sida. » Il a également souligné le rôle essentiel du Pepfar dans le renforcement des systèmes de santé publique, préparant les nations à faire face efficacement aux épidémies futures, comme celle de la Covid-19.

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Cependant, le Pepfar est actuellement confronté à des défis au Congrès américain en raison de profondes dissensions liées au débat sur l’avortement. Bien que le programme ait bénéficié d’un soutien quasi-unanime au cours des années, sa prolongation de cinq ans est actuellement bloquée en raison des désaccords entre les démocrates et les républicains sur les questions liées à l’avortement.

Les démocrates, dirigés par le président Joe Biden, s’opposent à des restrictions qui pourraient affecter le financement des organisations de santé reproductive. Les républicains, de leur côté, craignent que ces groupes ne promeuvent l’avortement, ce qui a créé une impasse dans les discussions.

Bien que le financement actuel permette au Pepfar de continuer temporairement, les partisans du programme soulignent l’importance d’assurer un engagement à long terme des États-Unis dans la lutte contre le VIH/sida. En ces temps où les enjeux sont élevés, la nécessité de transcender les divergences politiques pour sauver des vies reste une priorité cruciale.

 

 

 

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