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Anne Hidalgo vivement critiquée pour un aller-retour en Falcon lors du Tour de France



La maire de Paris a effectué dans la même journée un trajet aller-retour en avion de 600 kilomètres entre Le Bourget et Chambéry, lors de la 19e étape du Tour de France, le 26 juillet.

Le 26 juillet dernier, Anne Hidalgo a été invitée par la société organisatrice du Tour de France, Amaury Sport (ASO), pour assister à la 19e étape entre Saint-Jean-de-Maurienne et Tignes. Celle-ci ayant été annulée à cause de la grêle, la maire de Paris est repartie le même jour. Cet aller-retour de 600 kilomètres entre Le Bourget et Chambéry a été effectué en avion Falcon, a révélé mercredi Le Canard enchaîné. «Son Vélib’ avait sûrement un pneu crevé», raille l’hebdomadaire satyrique, en référence aux convictions écologistes de l’édile. Sur les réseaux sociaux, l’information a provoqué l’ire des internautes, l’opposition s’en donnant à cœur joie pour moquer le choix de la native de San Fernando, en Espagne.

Réfutant toute polémique, le cabinet d’Anne Hidalgo s’est dans un premier temps farouchement défendu: «Un avion est affrété par le Tour de France, dans lequel il y a des fioles pour le dépistage antidopage. Pour éviter que l’avion ne vole à vide, le Tour de France en profite pour inviter les personnalités à son bord. De toute façon, cet avion va décoller et faire un aller-retour quotidiennement».

«Les échantillons sont acheminés chaque jour en voiture»

«Qu’Anne Hidalgo soit montée ou pas, l’avion aurait fait cet aller-retour»

L’entourage d’Anne Hidalgo au Figaro

Or, selon Damien Ressiot, fraîchement nommé directeur du département des contrôles de l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), ce Falcon ne transportait aucune fiole de ce type. «Les échantillons sont acheminés chaque jour en voiture, depuis le contrôle jusqu’au laboratoire de Châtenay-Malabry, où ils sont analysés», a-t-il assuré à Checknews. Et d’ajouter: «Je me rappelle, quand je couvrais le Tour pour L’Équipe, il y avait bien un jet privé, non pas pour les échantillons, mais pour les VIP».

 

Contacté par Le Figaro, l’entourage de la maire assure avoir été informé par ASO que l’avion contenait ces fameuses fioles. «On y a cru de bonne foi», affirme-t-on. «On a appris tout à l’heure que les fioles n’étaient pas dans l’avion. On l’ignorait», indique-t-on de manière laconique. «Qu’Anne Hidalgo soit montée ou pas, l’avion aurait fait cet aller-retour. On a répondu à une invitation, il y avait une vingtaine de personnes. La ville n’a pas déboursé un sou, il n’était pas affrété par nos soins», se défend-on. En effet, la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, a également fait partie du voyage. Malgré tout, Anne Hidalgo regrette-t-elle d’avoir pris cet avion, elle qui aurait pu, à l’image de Greta Thunberg, privilégier un moyen de transport plus «propre»? «Pas de commentaire là-dessus», répond son entourage.

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