Le chroniqueur ivoirien Anaconda a fait ses derniers adieux à Paris aux douze coups de minuit, le samedi 6 janvier. La nouvelle de son décès a eu des répercussions dans son pays d’origine, laissant de nombreuses personnes en deuil.
Alors que le processus de rapatriement commençait le mercredi 10 janvier, sa sœur Kady a ému les personnes présentes en exprimant un vœu poignant au nom de l’âme défunte. L’émotion était à son comble lorsque le corps a été préparé pour son voyage de retour en Côte d’Ivoire.
Une nation en deuil
De retour sur le sol ivoirien, la nation s’est réunie pour rendre hommage au corps du célèbre chroniqueur à l’hôpital Claude-Bernard, dans le 18e arrondissement de Paris. La diaspora ivoirienne est venue en nombre, visiblement émue par cette perte.
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Actuellement, la dépouille mortelle d’Anaconda devrait être arrivée en Côte d’Ivoire, où Ivoire Sépulture (IVOSEP) à Treichville attend de s’occuper de l’organisation des funérailles. L’unité de la douleur était palpable lorsque les membres de la famille, les artistes ivoiriens tels que Bilongo String, Ahmed Chala et Malmo, ainsi que des personnalités culturelles telles que Linda de Lindsay et Omar Salso, ont fait une ovation pour saluer Anaconda lors de son voyage vers le monde céleste.
Un adieu émouvant à Anaconda
Pendant l’oraison funèbre, les larmes ont coulé à flots lorsque la sœur d’Anaconda, Kady, a partagé un souvenir poignant. « Il voulait aller voir la Tour Eiffel dès qu’il serait rétabli », s’est-elle souvenue, brossant le tableau de rêves inassouvis et d’une vie écourtée.
Alors que la Côte d’Ivoire pleure la perte d’un poète prolifique, l’héritage du chroniqueur perdurera grâce à ses contributions, et sa mémoire restera gravée dans le cœur de ceux qui chérissaient son œuvre.
Que faut-il savoir sur Anaconda ?
L’animateur ivoirien connu pour son style atypique et ses questions directes, est devenu l’un des favoris des Ivoiriens, gagnant les cœurs avec son approche unique. Né à Attécoubé, un quartier populaire d’Abidjan, il se distingue par son parcours dans l’industrie des médias et son style particulier.
Débuts professionnels
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Il a commencé sa jeunesse à Attécoubé mais s’est aventuré au Plateau, le quartier des affaires d’Abidjan, pendant son adolescence. S’immergeant dans la vie nocturne, il observe les codes du milieu, apprenant des intellectuels qui fréquentent les boîtes de nuit. Son allure classique fait de lui le contrôleur idéal du club de l’artiste chanteur Bogolobango, où il fait respecter le code vestimentaire.
Début à la radio
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L’animateur débute sa carrière radiophonique aux côtés de Zoumana Bakayoko, qui a créé sa radio en 2001. D’abord standardiste, il est devenu sélectionneur de musique, puis chroniqueur à Roro, ce qui témoigne d’une ascension édifiante sans éducation formelle. Son implication dans le milieu des boîtes de nuit et de la radio a marqué ses premières expériences dans l’industrie des médias.
Passionné de la mode
Passionné de mode, Anaconda conçoit ses tenues en s’inspirant des magazines de mode et du cinéma. Il insiste sur l’importance des détails dans la mode, précisant que rien n’est fait au hasard lorsqu’un mannequin est habillé.
Amoureux des femmes
Il exprime son amour pour les femmes, influencé par ses expériences en tant qu’homme de la nuit, où il a rencontré de nombreuses belles femmes. Lorsqu’il évoque son meilleur souvenir de cette époque, il mentionne « les femmes ».Lire aussi : Anaconda menacé : Tina Glamour sur le point de faire renvoyer l’animateur ?
Origine de son surnom
Le surnom « Anaconda » est né lors d’une sortie au cinéma avec son ami Roro pour voir le film Anaconda au cinéma Le Paris. Roro, qui était l’animateur, a commencé à appeler son ami Anaconda au micro pendant la sortie, et le surnom est resté.
Le style non conventionnel de cet homme des médias, sa passion pour la mode et son approche candide de l’interview ont contribué à sa popularité dans le paysage médiatique. Anaconda reste une figure remarquable, laissant une marque indélébile sur la scène culturelle de la Côte d’Ivoire.
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