Une Américaine de 50 ans, Lalita Kayi, retrouvée enchaînée à un arbre dans une forêt du Maharashtra, en Inde, a admis s’être attachée elle-même. Elle avait d’abord affirmé que son mari l’avait laissée mourir, mais une enquête plus approfondie a révélé qu’aucun mari n’était impliqué.

Le 27 juillet, Kayi a été découverte dans les forêts denses du district de Sindhudurg par un berger qui a entendu ses cris à l’aide. Le berger, alarmé par ses cris, a alerté d’autres villageois et la police locale. Lorsque la police est arrivée, elle l’a trouvée émaciée avec une jambe enchaînée à un arbre. Elle a été immédiatement secourue et emmenée à l’hôpital pour y être soignée.

Déclarations initiales de l’Américaine et enquête

Dans sa déclaration écrite initiale à la police, elle a accusé son mari de l’avoir enchaînée à l’arbre et de l’avoir abandonnée sans nourriture ni eau. Cette déclaration choquante a conduit à une enquête de grande envergure de la police, qui a formé plusieurs équipes pour élucider les circonstances de sa situation.

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Cependant, au fur et à mesure que l’enquête progressait, des incohérences dans sa version des faits sont apparues. Saurabh Agarwal, le surintendant de police de Sindhudurg, a révélé que Kayi avait admis plus tard qu’elle n’était pas mariée et n’avait pas de mari. Elle a expliqué qu’elle souffrait d’hallucinations lorsqu’elle a fait sa déclaration initiale.

Désemparée par l’expiration de son visa et la diminution de ses fonds, l’Américaine a avoué avoir acheté elle-même les chaînes et les cadenas et s’être attachée à l’arbre. Le stress de sa situation l’avait apparemment poussée à cet acte désespéré.

Soins médicaux et psychologiques

Kayi a été transférée dans un établissement psychiatrique pour un traitement complémentaire après que sa santé physique se soit stabilisée. Le Dr Sanghamitra Phule, directeur de l’hôpital psychiatrique, a indiqué que l’état de Kayi s’améliorait. Elle mange, marche, fait de l’exercice et reçoit désormais les nutriments dont son corps manquait.

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Les efforts déployés pour retrouver la famille de Kayi aux États-Unis ont été fructueux, et elle a été en contact avec eux par téléphone. Malgré l’intérêt du public pour son cas, l’ambassade américaine a choisi de ne pas faire de commentaires, invoquant son droit à la vie privée.

Le berger qui a trouvé l’Américaine a décrit avoir entendu « une femme crier fort » dans la forêt sur le flanc d’une montagne. Il l’a découverte enchaînée et hurlant, ce qui l’a incité à appeler à l’aide. La police a utilisé une scie pour la libérer des chaînes avant de la transporter à l’hôpital.

Après son sauvetage, les autorités ont trouvé une copie de son passeport américain, indiquant qu’elle était originaire du Massachusetts, ainsi que des documents montrant son adresse au Tamil Nadu. Elle avait également en sa possession un téléphone portable, une tablette et 31 000 roupies (environ 370 dollars).

L’affirmation initiale de Kayi selon laquelle elle aurait survécu sans eau ni nourriture pendant 40 jours a été accueillie avec scepticisme par la police, qui doutait de la plausibilité d’un tel exploit. Son aveu ultérieur de s’être attachée et la révélation de ses problèmes de santé mentale ont permis de se faire une idée plus claire de sa situation.