l’ambassade d’Ukraine au Vatican a vivement répondu aux déclarations du Pape François, qui avait suggéré dans une interview que le gouvernement ukrainien devrait avoir le « courage du drapeau blanc » et entamer des négociations avec la Russie pour mettre fin au conflit en cours.

La mission diplomatique ukrainienne a rappelé avec force, via les réseaux sociaux, que pendant la Seconde Guerre mondiale, personne n’avait sérieusement envisagé des « négociations de paix avec Hitler ». Elle a souligné l’importance de tirer des leçons de l’histoire et de comprendre que face à une agression, la clarté et la fermeté sont essentielles.

« C’est très important d’être clair ! Lorsque nous parlons de la Troisième Guerre mondiale, de ce que nous vivons actuellement, nous devons tirer les leçons de la Seconde Guerre mondiale », a déclaré l’ambassade d’Ukraine. Elle a insisté sur le fait que la seule leçon à retenir est que pour mettre fin à la guerre, il est nécessaire de faire tout son possible pour « tuer le Dragon », faisant référence à l’agresseur.

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Les propos du Pape François, provenant d’une interview accordée à des médias suisses, ont suscité des réactions mitigées. Dans cette interview, le souverain pontife a plaidé en faveur d’une « négociation » entre l’Ukraine et la Russie, soulignant que le courage de négocier ne signifie jamais abandonner. Son service de presse a ultérieurement précisé qu’il faisait référence à la cessation des hostilités en utilisant l’expression « drapeau blanc » pour indiquer une trêve en vue de négociations.