Alpha Blondy remet les pendules à l’heure. La star du reggae explique des commentaires controversés sur Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien qu’il aurait traité de malade mentale.A cet effet, la figure emblématique du monde du reggae, est revenu sur cette affaire qui l’a opposé à l’ancien allié de Charles Blé Goudé.
L’incident s’est produit lors de l’un de ses concerts Zenith, où Blondy aurait fait des remarques suggérant que l’état mental de Gbagbo était compromis – une affirmation qui s’est rapidement répandue sur les plateformes de médias sociaux. Aujourd’hui, le musicien légendaire cherche à clarifier le contexte de sa déclaration.
LIRE AUSSI : Alpha Blondy : Une fois de plus pris au piège pour la Saint-Valentin
Alpha Blondy répond à la controverse entourant ses déclarations sur Laurent Gbagbo
Blondy nie avec véhémence toute mauvaise intention derrière ses mots, soulignant qu’il n’a jamais souhaité l’incarcération de Gbagbo. « Il a été dit que lors de mon concert au Zénith, j’ai traité le président Laurent Gbagbo de malade mental ! Pourquoi avez-vous pris cette expression dans un sens négatif ? », interroge-t-il.
Il poursuit en expliquant que ses propos étaient empreints de compassion pour les épreuves subies par M. Gbagbo, soulignant les traumatismes endurés – des attentats à la bombe à l’emprisonnement – et exprimant son scepticisme quant à son aptitude à être jugé. « J’ai dit non, ce monsieur avait subi un traumatisme, il n’était pas en état d’être jugé », explique Alpha Blondy.
LIRE AUSSI : Blondy tacle les dirigeants africains : « Le temps est plus puissant que vous »
Le chanteur révèle en outre qu’il espère que l’équipe juridique de Gbagbo s’emparera de son sentiment pour plaider en faveur d’une approche plus humaine de l’affaire. « Je ne voulais pas qu’il aille en prison… En plus, ce monsieur m’a invité à sa table », confie Blondy, soulignant son désir de justice teinté d’empathie.
Par cette explication franche, Alpha Blondy entend dissiper les malentendus et favoriser la compréhension de sa position sur la question complexe de Gbagbo.